Le bureau de l’école officielle, mention bien à l’équipe de scrutateurs pour le service rendu aux usagers.
Par AN, envoyé spécial à Bitam
Le processus du vote dans le cadre du Référendum constitutionnel, qui se poursuivait dans l’après-midi, vient de prendre fin à 18 heures à Bitam, la ville des trois frontières. C’est le calme inhabituel dans la ville ; Les débits de boissons sont toujours fermés. Par contre, dans les restaurants il est possible de manger. Les nombreux tenanciers de ces espaces sont des musulmans, par conséquent l’alcool est aussi rare que les larmes de chiens. Ici c’est l’eau et le jus. L’on a du se conformer.
Dans la rue, les gens, en petits groupes, avaient pu rejoindre à temps, les centres de vote, pour accomplir leur devoir civique. Par un Oui ou un Non : s’ils acceptent ou récusent la nouvelle Constitution de la République gabonaise. Les vingt-six bureaux de vote sont restés en activité, jusqu’à 18heures.
A l’école Officielle où nous avons accompli notre devoir civique, le service nous a paru agréable. Les scrutateurs n’ont pas besoin que vous les désiriez pour vous servir. C’est avec le sourire que la Dame chargée de la vérification de la carte d’électeur vous accueille. Puis elle compare le nom sur la carte et la pièce d’identité. C’est identique. Le feu vert est donné pour l’étape suivante où l’on vous remet les deux bulletins les plu opposés au Gabon (Vert =OUI et le Rouge =Non), plus l’enveloppe à double languette. La poubelle pour le rouge et la partie blanche pour le bulletin vert. Au sortir de l’isoloir, vous êtes invité à glisser votre bulletin dans l’Urne, sous le regard du président du bureau qui tape en même temps sur le volumineux récipient, en disant : «a voté ». La dernière étape est la pose de votre emprunte sur la carte d’électeur que vous récupérez immédiatement.
Au Bureau du Centre social, juste à côté de la Préfecture, l’accueil des journalistes se fait avec la manière. Sans commentaire, nous y reviendrons.