La nouvelle fabrique des agents de la SEEG depuis janvier 2025, c’est la marche dos tourné comme ici!
Par Hippolyte Bitegue
Les sévères coupures d’électricité que la SEEG fait subir à ses chers et aimables abonnés seraient-elles liées aux drastiques coupes (sombres ?) que le général a effectués dans les (gros) salaires des dirigeants de cette société ?
Généralement, quand un électricien intervient dans une maison, pour une installation ou pour une réparation, il disjoncte le compteur. Cette privation momentanée d’électricité a une visée d’amélioration. Les coupures intempestives d’électricité que la SEEG fait subir à ses clients ces jours-ci, elles, riment à quoi ? D’autant plus que les Gabonais n’en sont pas à leurs premières coupures. L’on se rappelle que l’an dernier, à peu près à la même période, de sévères coupures avaient endommagé bien d’appareils électriques dans bien de ménages.
Dans un moqueur communiqué laconique, la laide femme aux vilaines tresses avait rassuré ses chers clients que le calvaire prendrait définitivement fin le 25 mai 2024. Même pas un mois après, les coupures avaient repris.
Mais ce qui se passe depuis ce mois de janvier 2025 est tout simplement inqualifiable, inadmissible, voire cruel de la part d’une entreprise qui jouit du monopole de distribution de l’eau et du courant dans un pays de moins de trois millions d’habitants, un quartier d’Abidjan ou de Kinshasa, et, qui plus est, ne pratique pas des tarifs des plus attractifs. On a osé espérer, croire même, que les nombreuses coupures que la SEEG impose à ses clients ont pour but de résorber définitivement les dysfonctionnements qui perturbent une distribution correcte et régulière de l’eau et du courant dans le pays. Surtout après que le président de la transition eut remonté les bretelles aux dirigeants de la SEEG. Est-ce cette volée de bois vert qui enrage les dirigeants de la SEEG au point de répercuter leur colère sur les usagers ? Non, ils sont tout simplement « incompétents ». C’est Oligui qui l’a dit.