Les responsables provinciaux du parti, lors de l’AG de ce dimanche.
Par Richard Nguema Ondo
Dans le Chef-lieu de la province du Woleu-Ntem et à quelques jours du lancement de la campagne électorale, pour les Législatives et Locales du 27 septembre 2025, les candidats et les militants du parti politique les Sociaux-Démocrates Gabonais, se déclarent abandonnés par leur hiérarchie. Vivant très mal cette situation. Restés longtemps sur la réserve, ils commencent maintenant à devenir bavards.
Les raisons du désarroi qui prévaut actuellement dans les rangs des Sociaux-Démocrates Gabonais (SDG) de la province du Woleu-Ntem sont multiples, aux dires des militants de ce parti politique. Ils ont exprimé leurs inquiétudes au cours d’une assemblée extraordinaire, tenue ce 14 septembre à Oyem.
Les candidats investis par ce parti pour les élections Législatives et Locales à venir, déclarent qu’ils sont à bout de souffle, pour entreprendre une quelconque activité politique dans leurs différentes circonscriptions politiques, en cette période de précampagne ; après avoir payé eux-mêmes leurs cautions électorales.
«Nous déplorons le manque de communication entre la hiérarchie et la base», ont-ils clamé. Notant que ce silence radio de la hiérarchie à leur endroit, vient accroître les inquiétudes des militants qui se demandent où leurs places dans le cœur du numéro un du parti.
Il se dit, d’ailleurs que depuis la création du parti en 2018, le président-fondateur de cette formation politique n’a jamais rendu visite à ses militants du Septentrion. Toute chose qui, aux yeux de la population locale, frise le discrédit et le doute liés à l’existence réel des SDG.
En termes d’abandon que clament les sociaux démocrate gabonais du Grand-Nord, s’entend aussi le non-paiement du loyer du siège provincial, depuis de nombreux mois Ce qui entraîne des menaces d’expulsion, a fait savoir un militant.
Pourtant, avant ce déballage public, des atouts jouaient en faveur des candidats des SDG, à même d’emporter des sièges dans la province. Il est hâte que la hiérarchie des SDG réagisse dans le grand Nord, sinon c’est le déculottage dans les cantons où ils sont favoris.
Les membres du parti SDG lors de l’AG (1) à leur siège (2) menacé de fermeture à Oyem.
