Notre compatriote entend apporter sa pierre à l’édification de la cinquième République, en répondant à l’appel du Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, à l’endroit de la Diaspora gabonaise de venir investir au pays.
Eric Milengouet Adzabe est un Gabonais de souche installé en France et est reconnu dans l’Hexagone comme une sommité de l’intelligence artificielle (IA). A Libreville où il les vacances sur sa terre natale, l’expert gabonais s’est confié au bimensuel d’informations et d’analyses générales Tendance Gabon, dans sa parution numéro 138 du mercredi 24 septembre 2025.
Synthèse Jean-Marie Mboumba
Tendance Gabon note qu’Il est le tout premier Gabonais de souche (père et mère) développeur de l’intelligence artificielle (IA), ingénieur système et réseaux déploiement Cyberdefense.
Eric Milengouet Adzabe est un génie gabonais installé dans l’Hexagone et totalise dix-huit ans d’expérience dans le domaine. Il est le fondateur d’ «Ergi Systems Numeric». Il a fait ses classes dans les moules les plus pointus du système de l’informatique français et même en Angleterre.
Fils du défunt Jean-Baptiste Adzabe, ancien directeur général adjoint de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et international de football gabonais, Eric a une fière allure calquée sur son père pour servir et donner sa part au développement du pays. Le sport est une passion qui ne le quitte jamais.
A Libreville où il séjourne depuis quelques semaines, il répond à un appel et le déclare lui-même lorsque nous l’avons rencontré au carrefour Charbonnages, dans ses bureaux.
«Mon retour au Gabon n’est pas un hasard. Il est le fruit d’un appel. Pas un appel personnel, mais une résonance profonde avec une vision nationale, celle portée avec conviction par son excellence le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui fait de la digitalisation des services de l’État et de l’innovation technologique un pilier central du développement gabonais. Ce discours – fort, structurant, ambitieux – a trouvé un écho en moi. Il a ravivé cette flamme qui sommeillait, celle de contribuer, en tant qu’expert, à l’émergence d’un Gabon numérique, souverain et stratégiquement positionné sur les enjeux de demain », a indiqué Eric Milengouet Adzabe avant de nous éclairer sur son parcours d’exception en France et où il a su se faire une place par le travail.
«Pendant près de 18 ans, j’ai eu l’opportunité d’évoluer au cœur de l’écosystème numérique français, dans des structures spécialisées dans le déploiement de solutions basées sur l’intelligence artificielle, notamment dans :
– l’automatisation des services publics (e-administration, impôt.gouv, mi-arme.goov defenses.gouv, traitement intelligent des données, gestion prédictive) ;
– l’intégration d’algorithmes IA dans la gestion de la relation citoyenne (chatbots publics, intelligence décisionnelle, réduction des délais de traitement) ;
– le développement d’interfaces intelligentes pour la fluidification des parcours usagers dans les domaines de la santé, de la mobilité et de l’état civil », a fait savoir l’expert IA gabonais.
S’exprimant comme s’il lisait, il déclare avoir également piloté plusieurs projets de migration vers des infrastructures Cloud souveraines tout en garantissant la conformité RGPD, la sécurité des données sensibles et la formation des équipes locales pour une autonomie totale après déploiement.
Le digital comme un véritable levier de transformation structurelle :
«Aujourd’hui, je reviens mettre cette expertise au service de mon pays, convaincu que le digital ne doit pas être une simple modernisation, mais un véritable levier de transformation structurelle, pour reprendre le ministre d’Etat de l’Economie et des Finances, Monsieur Henri Claude Oyima », a promis notre jeune compatriote dans un langage franc.
Pour terminer, Eric Milengouet Adzabe croit profondément que l’IA peut – et doit – être contextualisée pour répondre à nos réalités africaines.
« Le Gabon a cette chance : un leadership visionnaire, un capital humain riche et, désormais, une diaspora prête à contribuer. Mon retour est une promesse: celle d’agir», a-t-il conclu.