Par Annie Mapangou

Le procès public de Sylvie Aimée et Nourredin Bongo Valentin et une dizaine de leurs complices, a débuté ce lundi 10 novembre 2025 à Libreville, comme l’avait annoncé, il y a quelques le Dr Eddy Minang, procureur général près de la Cour d’appel judiciaire de Libreville, lors d’une conférence de presse. Sylvie Aimée et Nourredin Bongo Valentin n’étaient pas là, on l’imaginait déjà, puisqu’ils sont à l’extérieur, mais les hostilités ont commencé par des auditions. Plusieurs anciens proches collaborateurs de la mère et du fils, et autres personnes ont été auditionnés par les membres de la Cour d’Appel judiciaire de Libreville, le Procureur général, Eddy Minang, qui n’ont pas hésité à leur poser des questions, pour comprendre certains faits.

Cette session se poursuivra jusqu’en fin de semaine. Au cours de ces assises, plusieurs affaires liées à la délinquance économique et financière et au grand trafic sont examinées. «Parmi celles-ci figure l’affaire Sylvie Aimée Marie Valentin, épouse Bongo, et 11 autres accusés. Le parquet général par la voix de son procureur général avait souligné que toutes les diligences en vue de «la tenue d’un procès juste, transparent et équitable ont été accomplies dans les délais légaux : notifications des avis d’audiences aux accusés et aux avocats, citations des témoins et mise à disposition de l’ensemble du dossier aux avocats, etc.».

Pour ce dossier ministère public contre Sylvie Aimée Marie Valentin, épouse Bongo, et autres, il convient de noter que «tous les accusés ont été cités à personne à l’exception de Madame Sylvie Aimée Marie Valentin, épouse Bongo, et de Monsieur Nourredin Bongo Valentin».

Sur les 12 accusés, 10 ont été cités à personne. Ça signifie que la citation leur a été remise à main propre.

Pour le parquet général, il n’y a qu’une seule avocate, inscrite au barreau du Gabon, régulièrement constituée pour les intérêts de Sylvie Aimée Marie Valentin, épouse Bongo, et de Monsieur Nourredin Bongo Valentin ».

Rappelons que la Cour criminelle spéciale qui siège depuis ce lundi est composée de cinq magistrats professionnels et de quatre assesseurs qui représentent le peuple gabonais.

Cette session criminelle interpelle des présumés auteurs de faits de détournement de deniers publics, de faits de concussion, de corruption, de faits de blanchiment de capitaux, de faits liés à d’autres trafics, la traite des êtres humains et bien d’autres infractions comme l’émission de faux billets. Notons que toutes les audiences sont publiques.

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