Plus d’une dizaine de jours déjà depuis le démarrage des travaux du Dialogue National Inclusif, nous avons rencontré l’ancien international gabonais de football Remy Ebanega, président la Sous-commission Jeunesse et Sport qui nous situe ici sur ce qui est fait !
Propos recueillis par AN
Question : Est-ce qu’on peut avoir un aperçu de ce qui est dit dans les Commissions et Sous-commissions, peut-être de ne pas rentrer dans les détails, mais au moins montrer au public et au monde sportif que vous êtes là, que c’est rassurant. Qu’est ce qui est dit, la tendance et l’atmosphère ?
-Remy Ebanega : Tout se passe bien, du moins au niveau de la Sous-commission jeunesse et sports que je préside. Il était important pour nous dès la première journée, de mettre une dynamique de travail. On est tombé d’accord qu’on traite les problèmes de la jeunesse au même moment de ceux du sport. Les enjeux ne sont pas forcément les mêmes sur le plan spécifique. On a choisi avec tous les commissaires de travailler sur 3 ou 4 jours en fonction du temps qui nous est imparti, pour traiter la question de le jeunesse et 3 à 4 jours pour celle du sport. On avait déjà défini les thématiques, on a fait nos recherches sur la cartographie, les enjeux de la jeunesse pour appuyer sur le travail, la documentation qui existe. Et on a fait le même travail sur la cartographie sur les enjeux du sport.
Au niveau des enjeux de la jeunesse, on a 8 thématiques. Je ne les ai pas toutes en tête, parce que y a des panels et chaque panel traite 3 thématiques. Le 3ème panel ne traite que 2 thématiques. On est en train de de produire actuellement.
Ce qui est bien aujourd’hui, c’est qu’on a pu harmoniser sur le rendu de l’introduction avec le secrétaire général du Bureau du Dialogue. On pense qu’on est déjà tous en phase.
C’est à nous les sous commissions de produire, de composer quelque chose de béton, qui répond aux besoins des Gabonais.
Q : est-ce que vous pensez que faire de la Jeunesse une institution peut être retenu ?
R : ça je ne peux pas vous dire, parce que c’est maintenant le contenu qui est décidé dans les panels, en fonction des thématiques. Les résolutions seront prises à la fin. Tout ce qui fait, est décidé. C’est-a-dire qu’il n’y a pas une proposition qui passe parce que c’est Rémy qui a proposé….Non. C’est toute la Sous-commission qui doit être d’accord pour que telle ou telle mesures soit retenue.
Q : Vous restez un grand sportif. Quel modèle de Championnat national de football gabonais demain ?
R : On n’a pas touché le sport, là on est vraiment sur la jeunesse (le 9 avril) et j’espère qu’à partir de lundi prochain, on aura déjà évacué les questions sur la jeunesse et on va attaquer enfin tous les problèmes du sport.
Q : Vous êtes conscient que le public sportif compte sur vous ?
R : Je suis conscient que ce n’est pas le public sportif qui compte sur nous, mais le Gabon. C’est la population gabonaise qui compte sur nous. Parce que le sport est multidimensionnel. Il y a le sport de compétition, le sport loisir, le sport des entreprises, le sport santé, le sport culturel, etc. Donc nous, on n’a pas un regard qu’on limite vraiment le secteur qui est apte non, c’est à dire que le secteur évènementiel, le secteur du tourisme et loisir, en gros on a 4 secteurs. Et c’est dans ces secteurs qu’on a déployé les différents thèmes.