Par Annie Mapangou

Au terme des débats, les participants ont posé pour une photo de famille.

Le Comité UJAMAA et le Think Tank Ouilombo ont organisé, ce dimanche 21 septembre 2025, à l’immeuble ABC Mall, la Journée internationale de la souveraineté nationale sous le thème : « l’Afrique en Transition » et, au Gabon, le thème choisi est : « Panafricanisme au Gabon : Défis et perspective », en présence d’un public diversifié.

Cette conférence historique initiée par Bayo Moussa, Coordonnateur du Mouvement Quilombo et le Comité UJAMAA, qui est un concept en langue swahili qui signifie « famille » ou « communauté » en partenariat avec…. Est à sa première édition avec l’Alliance de l’État du Sahel et les nouveaux équilibres géopolitiques. Cette conférence est organisée simultanément au Sénégal, au Congo-Brazzaville, en République Démocratique du Congo et au Mali.

Au niveau du Gabon il y a eu Intervenants : Professeur Grégoire Biyogo ; Priva Ngomo ; Yannick Chancel Kongo NguimbiLa première force du continent africain est sa richesse en ressources naturelles et stratégiques de la terre dont les autres peuples ont besoin. La seconde force est la jeunesse et sa démographie. En 2050, soit dans 25 ans, la population mondiale aura pour trois jeunes, un qui sera africain. Donc, les plus nombreux de la planète seront les jeunes africains et les jeunes portent la vitalité, la créativité, le dynamisme.

Des échanges fructueux et des perspectives d’avenir (1 et 2).

Le président du mouvement, Priva Ngomo a dit dans sa communication que : « Nous sommes à un moment de bascule, il faut comprendre qu’il faut saisir l’opportunité. 2030, nous devons au cours d’une conférence, que nous avons appelé la Conférence de Bamako annoncé au monde que l’Afrique maintenant se donne 50 ans pour être unifiée. Nous avons besoin de 50 ans pour nous unifier. Et, nous vous proposons l’agenda néo panafricanisme. »

Leur objectif est de passer de 54 Etats faibles à 5 Etats fédéraux-régionaux puissants. Priva Ngomo a expliqué que : « Je pense que 5 Etats en 2055, dans 25 ans pèseront plus que 54. Donc, l’ambition pour cette génération, sur 25 ans, c’est de se faire en sorte que l’Afrique se dote de 5 Etats fédéraux-régionaux de 2030 à 2055. Est-ce que c’est possible ? »

Selon lui, pourquoi ne pas avoir un Etat fédéral qui se constituerait uniquement avec les pays de la CEDEAO à partir du noyau AES. Un autre Etat fédéral au niveau des pays de l’Afrique centrale. Les pays AES se sont réunis pour les besoins de sécurité. Les présidents de la Guinée-Equatoriale et celui du Gabon pourraient s’associer pour la mise en place d’une Confédération qui porterait sur la gestion collégiale du pétrole de la Baie de Corisco. Et plus tard, constituer l’alliance des Etats du Bassin du Congo. Ensuite, on aura des Etats fédéraux au niveau de l’Afrique Australe, de l’Afrique Orientale et aussi au niveau de l’Afrique du Nord (septentrionale).

Après, il sera question d’intégrer les autres pays comme la Jamaïque, la Guyane, Haïti, etc., ayant une population africaine.

Poursuivant son propos, il a proposé que : « Entre 2025 et 2030, c’est que le ventre mou de l’Afrique devient dure. C’est-à-dire la pièce qui est la plus fragile. Au-delà du CFA, la France-Afrique. Nous devons nous absolument nous défaire de la France-Afrique dans les 5 prochaines années. Tant que la France contrôle une partie de l’Afrique dite francophone, nous ne pouvons pas nous allier aux autres qui se sont véritablement émancipés. »

Retenons que pour Priva Ngomo, nous pouvons vaincre les hostilités en Afrique par les partenariats géostratégiques.

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