Les panelistes autour de la ministre Laurence Ndong pour une photo de famille.
Par Annie Mapangou
«Je tiens à rappeler que l’accès à l’information est non seulement un vecteur de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques mais, il est aussi un moteur essentiel du développement durable et de l’innovation». C’est en ces termes forts que la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, s’est exprimée samedi 28 septembre dernier à la Maison Georges Rawiri, pour mettre un terme aux travaux de la célébration de la première journée internationale de l’accès universel à l’information, sous le thème: «Intégration de l’accès à l’information et de la participation dans le secteur public.»
Pour la patronne de la Communication des Médias, cet évènement a été célébré comme un droit fondamental qui est au cœur des démocraties modernes. «Tout au long de cette journée, nous avons échangé sur les avancées et les défis relatifs à la mise en œuvre effective de ce droit dans notre pays. Il est désormais clair que l’accès à l’information ne doit plus être perçu comme un privilège, mais comme un droit universel qui garantit à chaque citoyen la possibilité de participer activement à la vie publique et de prendre des décisions éclairées», a conclu Laurence Ndong.
Avant l’intervention de la ministre, il y a eu la lecture des recommandations issues de la réflexion des participants à travers les panels, par la directrice adjointe de l’agence de Communication presse écrite et numérique du ministère de la Communication et des Médias, Zita Leslie Gondjout. Ce en présence des membres du gouvernement, des représentants des institutions publiques et privées, du représentant de la Haute autorité de la communication, des professionnels des médias et des invités.
Au nombre de panelistes, l’on peut citer Alex Lewobi Lendjidji, Journaliste – représentant de la HAC ; Ghislain Étoughe, Journaliste – Administrateur directeur général de l’Agence gabonaise de presse (AGP) ; le professeur Pamphile Mebiame Akono, enseignant des sciences et langages de l’Université Omar Bongo ; Marion Ndong, directrice des affaires juridiques au ministère de la Communication et des Médias et la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong.
Les recommandations ont été faites en tenant compte des différents axes de réflexion:
Axe 1: ‘’Cadre juridique et institutionnel’’: Les conférenciers ont recommandé l’évolution du cadre juridique en rapport avec l’introduction de l’intelligence artificielle, afin d’amener les textes législatifs et réglementaires aux défis du moment – Le renforcement des missions de la Haute autorité de la communication dans son rôle de régulateur…
Axe 2 : ‘’Sourcing et fact-checking’’: Il a été recommandé la mise en place d’une commission nationale pour la lutte contre la désinformation – La mise en place d’une direction centrale de la communication qui seront les points focaux des médias, des relais de presse – La mise en place des salles de rédaction avec la désignation des secrétaires de rédaction dans chaque médias.
Axe 3: ‘’Bonnes pratiques dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dans le cadre de la société de l’information’’: La formation des professionnels des médias, afin de rehausser leur niveau dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dans le strict respect de l’éthique, de la déontologie et du respect de la dignité humaine – L’organisation des journées portes ouvertes dans les médias de l’audiovisuel.
Axe 4: ‘’Défis actuels. L’accès à l’information pour tous sous la transition’’ : La tenu prochaine des journées des contenus de l’audiovisuel qui devront enrichir les programmes au bénéfice de la population – La continuité de la politique gouvernementale dans l’extension de la réhabilitation des stations provinciales, à travers l’ensemble des territoires nationaux – L’extension du groupe d’intérêts publics – Service universel pour toute l’étendue du territoire, afin de réduire la fracture d’accès à l’information – L’implémentation de la télévision numérique reste TNT afin de favoriser l’accès à l’information pour tous.
Cette journée internationale a donc mis en avant plusieurs recommandations clés pour promouvoir l’accès à l’information. Parmi celles-ci, le cadre juridique et institutionnel, a expliqué Zita Leslie Gondjout, en notant «le sourcing et le fact-checking – les bonnes pratiques dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dans le cadre de la société de l’information – les défis actuels, l’accès à l’information pour tous sous la transition.»
Ces recommandations visent à renforcer la démocratie, favoriser la participation citoyenne et promouvoir une prise de décision éclairée.