La Première Dame Zita Oligui Nguema: une présence qui marque son engagement de promouvoir les talents féminins de la culture.
Par Aryse Nguema
«Cette exposition est un pont entre deux cultures représentant un espace de dialogue et de partage où l’art et la tradition se rejoignent, pour célébrer la beauté et la richesse du monde imaginaire».
Telle est la présentation faite par Alain Batchiellilys, secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports, du Rayonnement Culturel et des Arts, chargé de la Vie associative, représentant la ministre Armande Longo épouse Moulengui, empêchée, en ouvrant officiellement la première exposition internationale Gabon-Brésil, ce lundi 13 octobre 2025, au Musée national d’Arts et traditions.
C’était en présence de la Première Dame, Zita Oligui Nguema; du Vice-président du gouvernement, Hugues Alexandre Barro Chambrier, des membres du gouvernement, des représentants de Missions diplomatiques en poste à Libreville, dont l’ambassadeur du Brésil, S.E. Miguel Griesbach de Pereira Franco, l’hôte de l’évènement.
«Je n’ai jamais vu à Libreville, une exposition de peinture mobiliser autant de personnalités, comme cet après-midi», a déclaré un confrère en quittant les lieux!
Ces collections d’œuvres les plus regardées de ce jour, sont celles d’une artiste brésilienne, Giovanna Sgarbi, et d’une peintre gabonaise, Isabelle Anzue M’Bore. Une exposition qui a pour thème: «Forêts en miroirs: animaux sacrés du Gabon et du Brésil». Il s’agit de deux pays si loin, l’un de l’autre, sur la carte géographique du monde, mais si proche culturellement, naturellement!
Les deux artistes, en présence, ont ajouté des leurs dans les œuvres présentées. Elles ont, en effet, établi une passerelle entre Libreville et Brasilia. Un «pont» que les visiteurs ont emprunté, lors de la visite guidée, et ont apprécié la qualité des produits, le savoir-faire de l’une et de l’autre artistes, talentueuses. A travers les œuvres exposées, l’on a pu se rendre à l’évidence du rapprochement des deux pays culturellement, en tout point!
Le secrétaire général du ministère de la Culture a indiqué tout l’intérêt que le gouvernement gabonais accorde aux initiatives, d’autant que celles-ci participent effectivement à la promotion et à la valorisation des patrimoines de notre pays et du fait qu’elles contribuent au renforcement des liens de coopération culturelle entre nos peuples.
«Placée sous le thème évocateur forêts en miroirs: animaux sacrés du Gabon et du Brésil, cette rencontre artistique et spirituelle est bien plus qu’un évènement de musée, elle est une célébration du dialogue entre deux nations unies par la nature, la symbolique des forêts et le respect du sacré. Le Gabon et le Brésil partagent une même végétale commune, celle de la forêt vivante, protectrice et mystérieuse», a fait avoir Alain Batchiellilys.
Les deux artistes (1), l’ambassadeur du Brésil au Gabon et le SG du ministère de la Culture (2).
Avant d’ajouter que le thème de cette exposition nous rappelle que «la culture, tout comme la forêt, est un écosystème fragile et vital. Il nous appartient de la préserver, de la faire croitre, de la transmettre».
S’adressant particulièrement à la première Dame, le représentant de la ministre de la Culture, Alain Batchiellilys, a eu ces quelques mots: «En soutenant ce projet, vous affirmez votre volonté pour accompagner votre illustre époux, Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République Chef de l’Etat, Chef du gouvernement, qui s’est engagé à faire du rayonnement culturel, un levier du développement durable, du tourisme et du loisir culturel».
Enfin, l’intervenant a souhaité que cette exposition inspire nos jeunes artistes, «éveille les consciences sur la beauté de la nature, la richesse qu’elle représente et la nécessité de préserver les générations futures. Qu’elle renforce davantage les liens d’amitié entre le Gabon et le Brésil.»
L’autre intervention, particulièrement suivie, a été celle de l’ambassadeur du Brésil au Gabon, Miguel Griesbach de Pereira Franco. Le diplomate s’est félicité de la tenue de cette exposition, qui le fruit d’une réflexion entre sa représentation diplomatique et l’Institut culturel hispano-lusophone du Gabon (JCHL), fondée par la professeure Véronique Solange Okome Beka.
Il a relevé que cette rencontre culturelle montre le l’attachement profond entre la Gabon et le Brésil sur le plan de la nature et de la culture.
«A quelques semaines de la Cop 30, cette initiative au Musée national des Arts et tradition, est un engagement profond entre nos deux Nations. C’est essentiel pour l’avenir, la biodiversité, le développement», a déclaré Miguel Griesbach de Pereira Franco.
Précisant que l’exposition «met en avant l’engagement de la femme. L’appui en faveur de autonomisation de la femme est une priorité chère au Gouvernement de son pays.
Le diplomate a profité de l’occasion pour dire ce qui se fait actuellement en termes de coopération entre nos deux pays. Il a cité, entre autres, l’octroi des bourses aux étudiants gabonais, Relevant aussi l’engouement que cela suscite, au regard des demandes formulées par les postulants. Il a rassuré que les universités du Brésil sont prêts à accueillir les étudiants gabonais.
«L’Ambassade du Brésil à Libreville et l’Institut culturel hispano-lusophone vont redoubler d’efforts, pour promouvoir l’enseignement du portugais au Gabon», a-t-il promis.
L’ambassadeur a salué le travail des deux artistes. Il s’est appesanti sur la portée l’œuvre de la jeune artiste brésilienne Giovanna Sgarbi, l’univers animalier qu’elle aborde, coloré et sensible. Lequel reflète une vision du vivant, notant son parcours, sa créativité sans frontière.
Auparavant, il y a eu aussi les allocutions de la directrice su Musée national d’arts et traditions de Libreville; de la fondatrice de l’Institut culturel hispano-lusophone du Gabon.
Nous y reviendrons.
Une vue de la Première Dame, avec à ses côtés les membres du gouvernement conduits par le Vice-président du gouvernement, Hugues Alexandre Barro Chambrier.