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Lors de la cérémonie d’ouverture du Dialogue national au palais des sports et de la culture de ce 02 avril, présidée par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, l’on a procédé à la lecture de la composition des membres du Bureau des travaux. A l’appelle de chaque nom, un tonnerre d’applaudissement a suivi.
Le Gabon écrit depuis ce 02 avril 2024 une bien nouvelle page de son histoire. Le président de la Transition, Président de la République, en attend beaucoup, pour trouver les lignes devant conduire à la reconfiguration des institutions, politique, économique et sociale de notre pays.
Conformément au décret n° 0115/PT-PR/MRI du 8 mars 2024, les vingt-huit (28) membres du Bureau ont été appelés à prendre leurs fonctions. Il est Présidé par l’archevêque Métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba. Ce bureau, il convient de le souligner, est composé de religieux, de traditionaliste, de hauts commis de l’Etat, d’universitaires, de jeunes, de femmes et de membres de la Société Civile.
« En effet, le casting qui a prévalu pour le choix des membres dudit bureau à été très subtil et les acteurs choisis mènent pour la plupart, des activités transversales et portent plusieurs casquettes. C’est notamment le cas des confessions religieuses qui chapotent au plus haut niveau le Bureau de l’organisation de cet événement déterminant pour l’avenir de notre pays », note-t-on.
Le 2ème Vice-Président du Bureau du Dialogue, représentant les églises charismatiques et de réveil, Béni Ngoua Mbinah est certes un homme de Dieu, mais il est également rompu à la chose politique, puisqu’ayant été dans une ancienne vie, Député à l’Assemblée Nationale. Pour avoir, des années durant, milité dans l’opposition, plus précisément au sein du RPG, il est au fait des enjeux de ce Dialogue.
Il en est de même pour le troisième Vice-Président, représentant la foi musulmane, M. Abdou Razzak Kabongo. Ce dernier est un haut commis de l’Etat. Ancien Ministre, diplomate chevronné ayant été Ambassadeur dans plusieurs pays et Gouverneur de province, il est imprégné des réalités de notre pays.
La quatrième Vice-Présidente du Bureau du Dialogue, représentant les traditionalistes. Mme Benga Bengone, est Chercheur au CENAREST. Elle est également une figure bien connue du paysage audiovisuel gabonais et reconnue pour sa rigueur et ses prises de positions bien tranchées. Le porte-parole du Congrès, le Monseigneur Asseko Mvé est lui aussi reconnu comme étant un évêque engagé. Il a souvent décrié et dénoncé la mal-gouvernance et les mauvaises pratiques qui ont fragilisé notre pays. Tout cet agencement de main de maitre, met en exergue le fait que les religieux et la traditionaliste choisis par le Président du CTRI, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour présider le Dialogue, ont plusieurs cordes à leurs arcs. Leurs contributions ne se limiteront pas qu’aux aspects spirituels ou ésotériques. En plus des religieux et traditionalistes, on compte également des universitaires dans ce Bureau.
C’est le cas de Mme Justine Mintsa, Messieurs Yves Sylvain Moussavou Boussougou, Jean François Obiang et Hervé Essono Mezui , sont non seulement des universitaires reconnus dans leurs domaines de compétences, mais aussi des hauts commis de l’Etat actuellement en fonction dans la haute administration.
À ceux-là, vient s’ajouter un homme politique et tout aussi haut cadre de l’administration, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi . La Société Civile, représentée par Mesdames Justine Leckogo, Colette Rebouka et Monsieur Jean Rémi Yama (universitaire également), ainsi que le représentant des jeunes, Darlyss NYOUNDOU SOUZA, joueront également leur partition en faisant entendre comme ils savent le faire les revendications du peuple et de la jeunesse gabonaise.
C’est un Bureau à la fois hétéroclite et éclectique, harmonieusement équilibré, qui va conduire à partir de ce mercredi 3 avril, les travaux du Dialogue national Inclusif. La prise en compte de l’approche genre dans la composition de ce Bureau, considérant qu’il compte huit femmes, soit près d’un tiers du total.