Par Annie Mapangou
Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a clôturé les activités liées à la Journée nationale de l’Artisanat, ce samedi 21 juin 2025, à la Maison Georges Rawiri, sous le thème : « Vulgarisation et promotion de l’Artisanat », en présence du Directeur général de l’Artisanat et du développement des services, du président de la Chambre nationale des métiers de l’Artisanat du Gabon (CNMAG), des gardiens de notre nation, des artisans et des artistes.
Cette journée qui s’est déroulée du 19 au 21 juin 2025 avait pour objectif la valorisation et la promotion des produits Made in Gabon issus de l’Artisanat local. Le Directeur général de l’Artisanat et du développement des services, Nzatsi Moussavou, représentant le ministre du Tourisme empêché a, lors de son discours de clôture des activités liées à la 2ème édition de la Journée nationale de l’Artisanat reconnu que les objectifs visés ont été raisonnablement atteints. «Je note avec satisfecit que vous êtes désormais édifiés sur le secteur de l’Artisanat et vous exhorte vivement à mettre en pratique les leçons apprises, afin d’atteindre les résultats que vous vous êtes fixés collectivement ou individuellement, dans l’exercice de votre métier.»
Le Directeur général de l’Artisanat et du développement des services, Nzatsi Moussavou (1): encourager la production locale (2),
Il a par la suite déclaré close, la 2ème édition de la Journée nationale de l’Artisanat et a donné rendez-vous pour l’année prochaine en vue d’une édition beaucoup plus riche.
Coretha Ikinda, artisane, Responsable de l’entreprise AMEA produits et services qui fait dans la transformation alimentaire et des produits cosmétiques participe pour la première fois à la 2ème édition nous donne son avis par rapport au déroulement des activités durant ces trois jours : « L’événement s’est bien déroulé. Il y a eu quelques personnes qui ont visité les stands. Les gens ont acheté les produits, ils ont aimé. Mais le seul problème est le manque de communication avant l’événement parce qu’il y a ceux qui étaient surpris et d’autres ont découvert cela à l’écran. Il y a ceux qui nous ont posé la question de savoir pourquoi est-ce que l’événement n’a pas été rallongé pour une semaine ou deux et pourquoi les périodes n’ont pas coïncidées avec la fin du mois ? Hormis ces points, tout s’est bien passé. »
Selon Coretha Ikinda, ce qu’il faut retenir est le fait que beaucoup ne savent pas faire la différence entre l’artisanat et l’industrie, parce que les gens posent généralement la question de savoir pourquoi les produits qui sont faits de manière artisanale coûtent chers. C’est ainsi parce que les artisans travaillent avec les mains. Il y a la matière première qu’ils transforment, toutes leurs réalisations sont faites à la main et cela leur prend du temps, les finances également. Alors que l’industrie, c’est la machine qui fait tout le travail.
Signalons qu’à cause du cadre réglementaire, les résultats n’ont pas été escomptés. Aujourd’hui, il existe une plateforme qui permet aux artisans de vendre en ligne. Lors des panels, les artisans ont été mieux édifiés par rapport aux missions de la Direction générale de l’artisanat. Le Directeur général espère que l’année prochaine ce serait mieux.
Une assistance composée de nombreux artisans (1), qui veulent seulement produire et vendre les fruits de leur travail (2).