Une vue partielle des étudiants lors de la conférence.

Par Annie Mapangou

L’Association gabonaise des usagers des banques (AGUB) a organisé la deuxième édition du Salon sur l’éducation financière, ce jeudi 30 octobre 2025, à l’Amphithéâtre de l’Institut de formation à l’enseignement technique et professionnel (ex ENSET), sous le thème: «Education financière et protection des consommateurs à l’ère de la digitalisation», en présence des représentants des ministère publics, des Directeurs généraux, des Directeurs des institutions, des Directeurs des intérêts bancaires et monétiques d’Afrique centrale, des représentants des banques au niveau national, des partenaires, des usagers des banques et des étudiants.

La mission d’AGUB  est de lutter contre l’exclusion financière, l’analphabétisme financière. Cette mission s’inscrit en droite ligne avec la stratégie régionale d’inclusion financière des plus hautes autorités en tête desquelles, le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et, d’autre part, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère.

Le Conseiller technique du ministre de l’économie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère, Armand Mboula a déclaré en ouvrant les travaux que l’éducation financière n’est pas une option, que c’est une nécessité, un pilier fondamental de la transformation économique. «Comprendre la mesure et la valeur de l’argent, savoir l’épargner, le gérer, l’investir et acquérir la liberté et la dignité économique.»

  Le Conseiller Technique du Ministre d’Etat, de l’économie, Armand Mboula (1) et  Gildas Nzengue Mbomba, président d’AGUB (2).

Ce salon vise à améliorer le niveau de connaissance des populations sur les produits et services financiers qui leurs sont proposé avec un objectif, celui de booster l’inclusion financière.

Le président d’AGUB, Gildas Ndzengue Mbomba a pour sa part relevé que «L’éducation financière est la protection des consommateurs à l’ère de la digitalisation (c’est le thème de cette édition placée sous le signe de la jeunesse). L’éducation financière, elle devient une nécessité pour permettre aux citoyens de prendre des décisions, raisonner et éclairer des produits et services financiers qui leurs sont proposés par les fournisseurs du secteur bancaire et financier… Elle vise à développer des compétences et des connaissances et, de restaurer la confiance entre la masse populaire et les prestataires des services financiers.»

Au nombre de produits bancaires mobiles présentés, il y a eu GIMAC PAY. Le GIMAC PAY est le groupement interbancaire de monétique d’Afrique centrale. C’est une plateforme monétique permettant aux différents banques et opérateurs du mobile money d’effectuer les différentes opérations financières sous-régionales (transactions bancaires) et de les compenser.

En résumé, cette plateforme est un réseau d’autorisation qui transporte les transactions bancaires comme VISA et MasterCard.

Selon le président d’AGUB, le Salon de l’éducation financière n’est pas un espace de plaintes ou de complaintes mais, un outil en faveur de l’amélioration de la confiance envers les partenaires, les institutions financières, confiance sans laquelle aucune économie ne peut fonctionner.

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