Le ministre de la Justice, Séraphin Akure Davain, a reçu en audience la présidente de l’ONG « Réconciliation » de Claudine Aicha Tsoumbou (en médaillon).
Par AN
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des Droits humains, Séraphin Akure Davain, aurait reçu ce mercredi 21 mai 2025, à son cabinet de travail, l’association «Réconciliation» que dirige Claudine Aicha Tsoumbou, qui observait un mouvement d’humeur, devant le ministère de la Justice, depuis deux jours, après être passée par le Tribunal de Libreville; dans le but d’interpeler les autorités sur le «Massacre des populations au QG de Jean Ping de 2016». L’affaire reste sans suite à ce jour.
Notre requête (journal Tendance Gabon) auprès du Ministre de la Justice, pour le besoin de l’équilibre de l’information, reste sans suite.
En poste seulement depuis moins de vingt jours, le ministre de la Justice qui, en dépit de son programme de travail très chargé, a écouté la présidente de l’association « Réconciliation ».
Après l’exposé de son hôte, qui a abordé les problèmes de santé de certains membres de son association présents: Eyi Bekale Jamal et Emmanuel, le ministre Akure Davain se serait engagé à prendre en charge les soins des deux intéressés. Pour ce qui est du cas d’un troisième membre de l’ONG, qui lui n’a pas de problème de santé, mais serait menacé d’expulsion par la mairie, de l’espace qu’il occupe. Une solution a été également trouvée par le ministre, qui serait entré en contact avec les autorités municipales.
Dr Akure Davain qui prône l’apaisement, se proposerait d’examiner un peu plus tard, les autres aspects soulevés par l’ONG «Réconciliation», d’autant que ceux-ci nécessiteraient des enquêtes.
Après ces échanges avec le ministre de la Justice, la présidente de «Réconciliation» ne semblait pas totalement satisfaite, relevant que son interlocuteur ne leur airait pas accordé assez de temps, pour s’exprimer et qu’elle envisagerait de poursuivre son mouvement! Voilà une position qui risquerait de remettre en cause, les avancées obtenues auprès du ministre.
Arrivera-t-on à refermer ce chapitre des évènements du QG de Jean Ping, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016 ? Qui vivra, verra !
Le ministre de la Justice, Séraphin Akure Davain (1) et la présidente de l’ONG « Réconciliation », Claudine Aicha Tsoumbou (2), qui voulait plus de temps, pour dire tout ce qu’elle a dans le ventre.
