Le directeur général de l’EPCA, Rodrigues Mikolo Banaka et sa directrice des relations publiques (en médaillon).
Par Jean-Marie Mboumba
«En 2025, un accent particulier sera porté sur la formation dans les matières de Tronc Commun pour la 31ème promotion de l’École avec comme innovation, l’organisation des séminaires et conférences en collaboration avec les Institutions de la République pour compléter les enseignements», déclarait le directeur général, Rodrigues Mikolo Banaka en début de l’année académique.
Tout récemment, le Conseil d’administration qui s’est tenu et a apprécié «le bilan académique du premier semestre, mettant en lumière les résultats encourageants des filières A2, B1 et B2, révélateurs d’une réelle progression des apprenants». A ces deux niveaux, rien à dire sur ces contes.
Cependant, dans cette belle embellie, il y a eu quelques mauvais exemples qui ont été servis aux étudiants durant ce semestre et que nous ne pouvons passer sous silence.
En effet, il s’agit du comportement décrié de dame Sidalia Moundanga Begnegni épouse Ndong, directeur de la Coopération internationale et des relations publiques. La mission qui est la sienne, est simplement de créer et animer un réseau de partenaires apportant aux étudiants et aux formateurs des enseignements internationaux et une mobilité à l’étranger. Elle est également chargée de représenter l’établissement dans les conférences, les colloques et les séminaires internationaux. Tout cela, c’est de l’enfumage chez elle. Elle semblerait plus alaise lorsqu’elle marche sur les plates-bandes des autres.
Mais que fit-elle réellement? Il nous revient, de la part des étudiants, que la directrice des relations publiques a procédé lors des partielles à des fouilles des étudiantes, allant jusqu’à déshabiller trois d’entre-elles dans les toilettes, pour voir si elles n’avaient pas de « pompes » sur elles.
Rodrigues Mikolo Banaka, DG de l’EPCA (1) et Sidalia Moundanga Begnegni épouse Ndong (2).
ALERTE ROUGE: A l’endroit d’un étudiant, elle aurait intimidé l’ordre de lui remettre son téléphone portable et de déverrouiller le watsapp aussi. La salle serait restée abasourdie! Outrepassant sa mission, pour jouer le rôle dévolu aux surveillants de l’établissement.
A l’endroit du directeur général, pourquoi ne donne-t-il pas des instructions à ses collaborateurs pour solliciter les services de la SEEG, afin de venir augmenter puissance du compteur pouvant supporter les charges des split. De plus la salle où les A2 se font former est dans un piteux état. Qu’attend ce chef d’établissement pour prendre ses responsabilités et faire aménager cet endroit, mettre des chaises confortables à la disposition des apprenants.
Il reste que les mauvais exemples ici, s’ils ne sont pas dénoncés et les intéressés recadrés, pourraient déteindre sur les apprenants demain, lorsqu’ils seront au service des usagers ou devant leurs responsables hiérarchiques. C’est à l’école que les bons réflexes s’apprennent, afin d’être des modèles dans les administrations à leur retour.
Que dire également de cet enseignant de Management de la qualité (un peu « dépassé » quoi) qui passerait le plus clair de son temps à traiter les apprenants d’idiots, d’ânes, on ne sait plus quels autres noms d’oiseaux! Le même enseignant aurait, lors des partielles, proposé une étude de 17 pages à traiter en trois heures, sur des sujets non vus en classe. C’est à se demander quels sont ses objectifs, en piégeant les étudiants?
A l’EPCA, les 80% d’apprenants sont des agents ayant déjà un vécu du terrain. Ont-ils réellement besoin de 18 matières à apprendre encore, pour être performants à leur retour des stages? Même dans l’académie des Etats-Unis d’Amérique, on se poserait bien des questions.
L’école de préparation aux carrières administratives qui, au Gabon devrait être une institution d’enseignement supérieur dédiée à former et préparer les étudiants à exceller dans le domaine des carrières administratives et gouvernementales. Elle devrait être cet établissement modèle qui ne s’accommode pas de comportement déviant où certains administratifs n’ont aucun respect pour leur chef hiérarchique. Qu’en pense le ministre de la Fonction publique? A l’EPCA l’ordre mérite d’être rétabli.
Créée le 07 décembre 1978 par la loi organique n° 21/78, l’Ecole de Préparation aux Carrières Administratives est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie administrative et financière. Suffisant, n’est-ce pas pour séparer le bon grain de l’ivraie, avant qu’il ne soit trop tard! C’est donc l’alerte rouge.
Une photo de famille du DG (4e à droite) et les membres de son staff.