Une forte assistance lors de l’ouverture du festival.
Par Annie Mapangou
Le Comité d’organisation du Festival international Cinéma et Liberté de Libreville a organisé la cérémonie officielle de lancement des activités du Festival international Cinéma et Liberté de Libreville qui va se tenir du 22 au 29 juin 2025, sous le thème : « Cinéma et bonne gouvernance en Afrique », ce dimanche 22 juin 2025 à la Baie des rois.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du représentant du ministre de la communication et des médias, du représentant du Directeur général de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), du Directeur de l’Institut français du Gabon, des pionniers du cinéma gabonais et d’un public diversifié.
Ce festival est le fruit d’une longue gestation de près de 10 ans. Pendant une semaine, la Baie des rois se transformera en un temple de la création de la réouverture de l’artiste.
Le représentant du ministre de la communication et des médias, Jean Claude Mpaka, dans son discours, ouvrant la 2ème édition de ce festival a été précis: « Nous avons des scénaristes émérites, de mêmes les acteurs, réalisateurs… des qualités hors du commun qui nous garantissent de produire de nouveaux œuvres impérissables… »
Le Directeur général adjoint de l’IGIS, Samson Elibigui a déclaré que ce festival est un acte de foi, croire en l’art, croire en la liberté d’expression et foi en l’imaginaire gabonais et africain.
A travers l’IGIS l’Etat gabonais réaffirme son engagement à soutenir les initiatives culturelles. Le cinéma gabonais n’est pas en marge, il est en marche, audacieux et professionnel.
Le représentant du ministre de la Communication et des Médias, Jean Claude Mpaka, (1) et Le Directeur de l’IFG, Cédric Taurisson (2).
Le Directeur de l’IFG, Cédric Taurisson a indiqué que : « L’Institut français, nous sommes un partenaire technique et financier de ce festival car, convaincu comme support à la culture nous investissons aussi dans l’avenir en accompagnant la création, la formation, et les étudiants, en valorisant les patrimoines vivants et en contribuant de manière structurée au secteur cinématographique nous réussirons à faire de Libreville une terre du cinéma.»
Bien que les locaux de l’IFG sont temporairement fermés pour rénovation, ils n’ont pas suspendu leur engament.
La Directrice du festival, Pauline Mvele Nambane estime que le cinéma bien plus qu’un simple divertissement, est un miroir de nos sociétés, il nous confronte à nos réalités, nous pousse à nous interroger et surtout, il nous invite à rêver. « La liberté quant à elle, est le souffle qui anime toute création artistique, le socle sur lequel se construisent nos aspirations les plus profondes. C’est cette alliance puissante entre le cinéma et la liberté que nous célébrons une fois de plus. »
Selon la Directrice du festival, cette 2ème édition est le fruit d’un travail acharné, d’une collaboration exemplaire entre toutes nos équipes, nos partenaires et tous les passionnés qui croient en ce projet. »
Après la série des différentes allocutions, il y a eu dans un premier temps la projection d’un court métrage intitulé: « L’envoyé de Dieu », réalisé par Amina Abdoulaye Mamani, de nationalité nigérienne. Ce court métrage relate la vie d’une fille de 12 ans, enlevée par un groupe terroriste. Elle est forcée de devenir kamikaze : porteuse d’une ceinture explosive, programmée pour exploser dans 10 minutes au marché. Ce marché est celui où travaille sa propre mère.
Et dans un second temps, la projection du film intitulé : « La République des corrompus », réalisé par Salam Zampaligré, cinéaste, de nationalité burkinabé. Ce film se déroule lors d’une campagne électorale dans une république imaginaire gangrenée par la corruption.
Signalons que l’ambition de ce festival est de faire de Libreville, une plateforme du cinéma africain et international où les idées circulent librement. Jusqu’au dimanche 29 juin 2025, la Baie des rois va abriter les projections des différents films, tous les soirs à partir de 18 heures. Il y aura également des Master Class en matinée qui vont se dérouler soient à l’Université Omar Bongo (UOB) ou à la Baie des rois en matinée.
La Directrice du festival, Pauline Mvele Nambane (1) et le Directeur général adjoint de l’IGIS, Samson Elibigui (2).