Les responsables de l’ONG Waris et quelques élèves ont posé après la sensibilisation.

Par Annie Mapangou

 L’ONG Waris dans le cadre du Projet Ytou, financé par l’Ambassade du Canada, via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) a sensibilisé les élèves du Lycée Technique de Libreville sur les violences en milieu scolaire, ce mardi 04 novembre 2025, à Owendo.

Les agents sensibilisateurs ont édifié les élèves sur les conséquences des violences en milieu scolaire. Selon l’un des agents sensibilisateurs, Prince Héritier Ntetome Bobebe, les violences en milieu scolaire prennent aujourd’hui une ampleur inquiétante au Gabon. Entre harcèlement, agressions physiques, verbales et parfois même sexuelles, l’école — lieu censé être un espace d’apprentissage et de sécurité — devient pour certains élèves un cadre de peur et de souffrance.

C’est dans cet élan qu’il a indiqué que derrière chaque acte violent, «c’est tout un avenir qui vacille, celui des victimes comme celui de leurs agresseurs. Les autorités, les enseignants, les parents et les élèves doivent désormais unir leurs efforts, pour restaurer un climat de paix, de respect et de dialogue au sein des établissements scolaires.»

«Car protéger nos enfants, c’est protéger l’avenir même de notre nation», a-t-il ajouté.

Le censeur de cet établissement, Joseph Abaga Ondo, a pour sa part exhorté les élèves au respect du règlement intérieur. «Il est interdit de violenter l’autre… Si quelqu’un te provoque, t’insulte ou vole ton objet, à ce moment, vous vous rapprochez du surveillant. Si ce dernier ne peut pas, vous vous dirigeriez alors vers moi, pour résoudre le problème. On ne répond pas aux attaques, on ne répond pas aux injures.»

Les élèves de la 1ère PRO ISEC ont donné leur avis ainsi que des solutions à l’égard de ce fléau.

Rollin Manguila a, quant à lui, donné des pistes de solutions en vue de lutter contre les violences en milieu scolaire: «Créer des associations dans les différents établissements ; mettre des Agents sensibilisateurs au sein des établissements qui vont servir de relais entre les apprentis et l’administration (un problème peut surgir et, ces agents pourront le régler autrement, afin d’éviter toute forme de violence)».

Karene, pour sa part, a trouvé cette sensibilisation bien, car les Agents sensibilisateur ont bien parlé et ont proposé la mise en place d’un Service social au sein du Lycée.

Lune Hombomoto a trouvé que cette sensibilisation permet à ce que eux les élèves et enfants prennent leurs responsabilités au sérieux. C’est-à-dire, éviter des situations qui vont les emmener à être pénalisé. Exemple la sanction qui peut le conduire en prison pour une durée de cinq ans.

L’élève Tsongo Bolla a souhaité que l’on organise régulièrement ce genre de sensibilisation auprès des apprenants, pour éviter la prolifération des violences. «La présence des Agents sensibilisateurs est nécessaire au sein de l’établissement, afin d’être à l’écoute des jeunes, souvent exposés à toutes formes de violences.

Notons que ces jeunes ont proposé des solutions comme la tenue des activités qui viseraient à éviter les disputes car là où il y a l’amour, les disputes n’ont pas de place. La multiplication de ce genre de campagne de sensibilisation. Ils encouragent aussi le passage des psychologues dans les salles de classe car, ils ne veulent plus que leur établissement aie une mauvaise renommée.

Les élèves du lycée technique d’Owendo, mobilisés pour écouter les agents sensibilisateurs, ont aussi fait des propositions.

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