Les élèves du Lycée Technique National Omar Bongo, au cours de la sensibilisation, et leur proviseur en médaillon.
Par Annie Mapangou
L’ONG Waris, dans le cadre du Projet Ytou, financé par l’Ambassade du Canada, via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) a sensibilisé les élèves du Lycée Technique National Omar Bongo sur les violences en milieu scolaire, ce mercredi 05 novembre 2025, à Owendo.
C’est dans le cadre de la campagne de sensibilisation des lycéens et collégiens sur les violences en milieu scolaire que l’Agent sensibilisateur Israël Éric Indo Siaka a édifié les élèves sur ce phénomène. «D’entrée de jeux, nous avons tenu à expliquer ce qu’est la violence en milieu scolaire. Nous avons donné les causes et les conséquences de ces violences. Nous avions également demandé aux élèves de donner leur point de vue en ce qui concerne les violences au sein de leur établissement. Nous avons aussi parlé de solutions.»
A travers cette campagne de sensibilisation, l’ONG Waris souhaite que les dirigeants des établissements s’impliquent davantage, pour que ce phénomène soit éradiqué.
Le Proviseur du Lycée Technique National Omar Bongo, Éric Bekale Be Ntoutoume, a déclaré que: « Les violences en milieu scolaire deviennent un sujet d’actualité. Les violences nous interpellent tous: parents d’élèves, familles, établissement. Nous allons collaborer avec l’ONG Waris, pour voir dans quelle mesure éradiquer ce fléau. L’éradication passera par la sensibilisation et les conseils. Ensuite, on va présenter les enjeux juridiques lorsqu’un enfant est surpris dans une situation de violence.»
Avant d’ajouter: «Les dispositions de l’établissement s’appuient d’abord sur le règlement intérieur. On interdit la présence de certains objets qui peuvent découler des violences. On interdit certains comportements qui peuvent emmener les enfants à être violents. Par exemple, la consommation des drogues, de l’alcool, sont prohibés dans le règlement intérieur. Donc, c’est la première solution… ».
Le proviseur du Lycée Technique National Omar Bongo, Eric Bekale Be Ntoutoume (1) et l’Agent sensibilisateur Israël Eric Indo Siaka (2).
L’un des élèves, Mvou Abourou Claude-Vianney a tenu à expliquer ce qu’ils ont compris durant cette séance de sensibilisation: « Il y a différentes violences en milieu scolaire. Nous avons la violence verbale, physique et sexuelle. Ces violences peuvent encore entraîner d’autres faits néfastes sur un collégien, lycéen ou étudiant. La sensibilisation ne vise pas seulement les enfants, les adolescents, les jeunes qui fréquentent.»
Pour cet élève, la violence ne se vit pas seulement sur le plan académique mais aussi à l’extérieur.
Les élèves ont relevé également quelques conséquences des violences en milieu scolaire, notamment le redoublement scolaire ; le suicide : exemple violence verbale ; un manque de concentration durant l’année scolaire ; l’abandon ; le rejet ; l’oubli ; la vengeance ; le rejet familial ; la dépression : se renfermer dans la drogue, etc.
Retenons comme l’a indiqué le Proviseur, que l’école est un temple du savoir où les enseignants apprennent les comportements, les gestes et que l’enfant ne doit pas être en danger, lorsqu’il se trouve dans un établissement.
Le Censeur du Lycée technique de Libreville (1) et l’un de ses élèves (2) ont réagi.
