Voici un aperçu de l’agitation dans la démocratie la plus stable d’Afrique de l’Est et de l’attaque la plus sérieuse contre le gouvernement kenyan depuis des décennies.

Source : DR

Le président du Kenya est arrivé au pouvoir en faisant appel aux gens du peuple, en se décrivant comme un « débrouillard » et en promettant de soulager les difficultés économiques. Mais le chaos meurtrier de mardi dans la capitale, Nairobi, montre à quel point le soutien dont il bénéficie s’est effrité.

Une partie du Parlement a brûlé alors que les manifestants se précipitaient à l’intérieur et que les députés s’enfuyaient. Des corps gisaient dans les rues, et des soignants ainsi que des observateurs ont déclaré que la police avait ouvert le feu. L’armée a été déployée.

Un mouvement de jeunes avait mis en garde le gouvernement du président William Ruto contre l’adoption d’une loi de finances qui, selon eux, aggraverait les difficultés économiques des Kényans. Les députés l’ont tout de même adoptée. M. Ruto devrait la signer, même si les chefs religieux l’ont qualifiée d’« injustifiée ».

Voici un aperçu de l’agitation dans la démocratie la plus stable d’Afrique de l’Est et de l’attaque la plus sérieuse contre le gouvernement kenyan depuis des décennies.

Le projet de loi de finances devait permettre d’augmenter ou d’introduire des taxes ou des redevances sur une série d’articles et de services quotidiens, tels que les données Internet, le carburant, les virements bancaires et les couches. Certaines mesures ont été supprimées au fur et à mesure que la colère montait. Ces propositions s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement kenyan pour générer 2,7 milliards de dollars de recettes intérieures supplémentaires.

 

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