Par Annie Mapangou
Le Réseau des organisations libres de la bonne gouvernance (ROLBG) a tenu son assemblée générale extraordinaire, ce samedi 04 janvier 2025 à son nouveau siège sis derrière le Camp de Gaulle pour la reconfiguration de cette organisation avec les acteurs de la société civile.
Deux semaines après la tenue de la 25ème Assemblée générale du ROLBG, destinée à la reconfiguration pour répondre à un certain nombre d’objectifs, de renforcement de capacités opérationnelles de l’organisation et de sa base stratégique, le ROLBG devient aujourd’hui le Consortium pour la gouvernance et la démocratie inclusive au Gabon, tout en gardant le label ROLBG.
Ainsi, à travers cette organisation, le ROLBG qui regroupe plusieurs acteurs de la société civile, devient désormais un groupement plus élargie, plus vaste et le plus important du pays qui travaille sur la démocratie. Le ROLBG existe depuis 16 ans et entame en 2025, sa 17ème année.
Le président du ROLBG, Georges Mpaga, a dans son propos déclaré: «Nous entamons la 17ème année au service de la démocratie, au service des droits de l’homme, de la lutte contre la corruption, de la bonne gouvernance. Nous sommes le principal réseau et travaillons sur cette problématique. Donc, nous envisageons aujourd’hui renforcer notre organisation, pour répondre aux défis. Le défi de la transmission, de la réforme des institutions. Nous avons une nouvelle constitution qui met en exergue le rôle de la société civile dans la mise en œuvre et dans l’accompagnement des politiques publiques. Il y a les droits civils et publics sur lesquels nous devons énormément travailler. C’est au vu de toute cette problématique que le ROLBG a décidé de se retrouver, de se restructurer, de se renforcer et d’accueillir de nouveaux membres pour être plus performant plus représentatif et pour répondre de manière plus harmonieuse aux attentes des populations gabonaises en matière de droits de l’homme, en matière de bonne gouvernance et de démocratie. »
Poursuivant son intervention, Georges Mpaga a indiqué qu’il y aura de nouvelles thématiques: « Nous allons aborder les questions environnementales, par exemple, le changement climatique. Les problématiques critiques vont être au cœur de notre engagement parce que nous vivons dans une planète qui est menacée. Nous avons également les questions liées à la forêt, à l’agriculture, au développement, au social. Le réseau a été reconfiguré pour prendre en compte 17 problématiques.»
Ce Consortium a un Conseil d’Administration, présidé par Georges Mpaga et un secrétariat exécutif, dirigé par Jean François Ndong Ebe, qui constituent les 2 piliers de l’organisation.
Le Conseil d’Administration étant un organe de supervision, de surveillance et de représentation, le secrétariat exécutif est quant à lui, un organe chargé de la mise en œuvre des activités opérationnelles. Il y a également des commissions et des départements, sans oublier les délégations provinciales qui vont soutenir les deux piliers de ce Consortium.
Georges Mpaga a également précisé que le monde de la société civile n’est pas un monde d’amateurs, c’est un monde d’expertise. «Nous voulons une organisation professionnelle avec des gagnants, des vainqueurs… Il y a des chantiers sur lesquels nous devons travailler, celui du développement est très vaste au Gabon, du conseil au gouvernement, de l’accompagnement de la Transition, de la mise en œuvre des politiques publiques, de l’environnement, de la forêt, des droits de l’homme et de la démocratie, de l’ITIE, de la gouvernance, de la lutte contre la corruption, etc. Nous avons de nombreux chantiers sur lesquels nous devons exercer, implémenter des activités. Nous vous invitons tous à travailler. Nous allons organiser des groupes de travail, les départements vont travailler en fonction de leurs missions, de leurs objectifs avec bien sûr les termes de référence qui vont être rédigés pour que chacun sache quelles sont ses responsabilités.»
Notons que cette phase du Consortium est une innovation qui s’inscrit dans le processus de renforcement de capacités opérationnelles. Après 16 ans d’existence, le ROLBG doit passer à l’échelle supérieure, avec plus d’expertise par le canal d’un travail de cooptation d’associations qui a permis à cette organisation d’avoir un capital humain à son actif.