Eddy de Nkolapop, de son vivant et tel qu’il a été retrouvé dans sa voiture, après e forfait des brigands!

Par Georges Patrick Junior Nzamba

Une scène tragique a secoué hier la ville d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, où Eddy Ze Meza, jeune entrepreneur et figure locale connue sous le nom d’Eddy de Nkolapop, a été froidement abattu dans son véhicule. Son corps, retrouvé dans le quartier d’Adzabilone, portait les traces de plusieurs tirs à bout portant, rappelant la violence croissante qui semble s’installer dans certaines régions du Gabon. Ce meurtre n’est pas un simple fait divers, mais le reflet inquiétant d’une crise sécuritaire qui frappe de plein fouet un pays en période de transition.

Si ce ne sont pas des élèves qui se battent comme des chiffonniers, ce sont les militaire des de Baraka qui filent une bastille sur le jeune Titi, Et voilà qu’à 600 km e Libreville, ce sont des brigands qui sèment la terreur et tuent froidement. Où va donc notre pays ? Dire que nous sommes toujours sous couvre-feu, depuis veille et pendant la Transition !

Ce drame suscite de nombreuses interrogations. Qui a pu en arriver à une telle extrémité ? Quels sont les mobiles derrière cet acte effroyable ? Et surtout, dans un Gabon en quête de stabilité, comment est-il  possible que des violences aussi brutales puissent éclater en plein jour ? Alors que les citoyens traversent une période d’incertitude politique, la sécurité des habitants ne devrait-elle pas être l’une des priorités essentielles des nouvelles autorités ? Ce meurtre, aussi choquant qu’incompréhensible, doit agir comme un signal d’alarme pour les responsables publics, appelés à redoubler d’efforts, pour enrayer cette escalade de violence.

Le peuple gabonais est en droit d’attendre des réponses, de savoir qui se cache derrière cet acte barbare. Ce drame n’est pas qu’une tragédie individuelle, mais un symbole d’un problème plus vaste : la défiance croissante des citoyens envers des institutions censées garantir leur sécurité. La justice devra se saisir de cette affaire avec rigueur pour qu’aucun détail ne soit négligé, car au-delà des individus, c’est l’ensemble du pays qui est en quête de paix et de protection.

Ce meurtre ne doit pas sombrer dans l’oubli. Les Gabonais méritent de vivre en sécurité, et les autorités doivent impérativement prendre des mesures pour restaurer la confiance et l’ordre au sein de leurs communautés. Il est essentiel que les coupables soient identifiés et jugés, qu’ils soient exécutants anonymes, proches de victimes, ou membres des forces de l’ordre. Au Gabon, nul ne doit se soustraire à la loi ; l’impunité ne saurait être tolérée. La justice doit s’appliquer sans distinction, car elle seule peut panser les plaies de cette violence qui touche trop de familles gabonaises.

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