Une vue de l’un des bâtiments qui ont refaits.
Par Richard Nguema Ondo
Les Centres et autres Lycées à vocation d’enseignements techniques du Chef-lieu province du Woleu-Ntem sont en pleine innovation, aussi sur la forme que l’agrandissement des capacités d’accueil, au grand bonheur de la population locale.
Le Centre Professionnel Ondimba et le Lycée professionnel Bernard Obiang, de la première ville du Grand-Nord se trouvent en chantier depuis plusieurs mois. Il s’agit des travaux de construction, de réaménagement, de réhabilitation totale et partielle dont ils font l’objet.
Il s’agit pour l’un et pour l’autre établissement, la construction des nouvelles salles de classes et la réhabilitation des bâtiments qu’abritaient les anciennes salles, mais aussi la construction des cadres pour ateliers et laboratoires. Toute chose qui va pour étendre considérablement la capacité d’accueil dans ces établissements, jadis aux dimensions spartiates.
En termes d’avancement des travaux en cours, on note par exemple, pour le chantier du Lycée professionnel, quatre bâtiments en passe d’être totalement achevés, tandis qu’un autre bâtiment sort du sol et avec deux autres bâtiments R+2, sont presque prêts à la livraison. On compte aussi, parmi les réalisations, plusieurs salles de classes, quelques salles d’ateliers, ainsi que des nouvelles installations de vestiaires. Dans le même projet, il est prévu la dotation d’équipements techniques aux différentes filières pour les deux établissements.
De fait, ledit projet en cours de réalisation est financé la Banque Africaine de Développement (BAD) et géré par l’entreprise Studi-International, dans le contexte d’exécution de contrôle et de suivi des marchés.
Pour cette phase, le projet concernant les provinces de l’Estuaire, l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem, il y a quelques manquements, comme l’a relevé Mve Ndong, le représentant de Studi-international du projet BAD à Oyem.
«En ce qui concerne le respect de la qualité et les dimensions des ouvrages, elles sont correctes, puisque nous-mêmes, avec notre expertise, nous veillons à ce tout soit fait, selon les règles de l’art, et rappelons vite à l’ordre au constat de tout écart, aux principes», a déclaré Mve Ndong.
Avant d’ajouter: «Ce que nous déplorons le plus et ne cessons d’attirer l’attention, c’est les absences répétées des personnels cibles dans les chantiers, car sans la présence de ces chefs sur les lieux de travail. Car, sans la présence des chefs au lieu du travail, les ouvriers auraient croisé les bras, les plus virulents seraient allés vaquer à d’autres occupations!».
Autre aspect relevé, c’est la non disponibilité des matériaux de construction, tel que: le gravier et le ciment, dans la chaine d’approvisionnement. Ces matières sont très disputes ici, à cause du parterre de chantiers qu’Ino dans la ville de Nkoum-Ekiegne.
Comme on le voit, le projet BAD de construction et réhabilitation des établissements scolaires a débuté a Oyem en 2019, date à laquelle aussi les études de faisabilité ont été réalisées, mais le démarrage effectif des travaux s’est fait en2024.
Nous y reviendrons.