Par Annie Mapangou

Sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, le ministre de l’Économie numérique et des nouvelles technologies de l’information, en partenariat avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont organisé la première édition de l’Atelier sous-régional, sous le thème: «L’Intelligence artificielle en Afrique : défis et opportunités », les 5 et 6 décembre 2024 à l’hôtel Nomad.

Cette cérémonie officielle s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, du ministre de l’Économie numérique et des nouvelles technologies de l’information, le général de brigade, Bonjean Rodrigue Mbanza, les représentants des organismes internationaux, le représentant de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar, les membres du corps diplomatiques, du représentant de l’UNESCO, le Directeur du Bureau sous-régional de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de la Coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon, des partenaires au développement, des experts et des étudiants.

Cet atelier qui est une étape importante dans la mise en œuvre de cette stratégie permettra aux participants de partager les expériences, identifier les meilleurs pratiques, et de renforcer le niveau de coopération avec les partenaires internationaux. Il offre une plateforme unique pour dialoguer, réfléchir et agir collectivement.

L’objectif de cet atelier est celui de faire de cette technologie un catalyseur de progrès économique, social et environnemental tout en veillant au respect d’éthique et aux droits fondamentaux.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, a évoqué le fait qu’après avoir procédé, il y a tout juste un mois au lancement de ‘’Gabon digital’’, qu’il est  heureux d’ouvrir aujourd’hui le présent atelier consacré aux opportunités et défis de l’intelligence artificielle en Afrique. «Je voudrais souligner d’un point de vue purement théorique que l’intelligence artificielle, comme recours aux algorithmes, est un sujet ancien… Désormais, ces algorithmes sont utilisés au service d’outils numériques dont il multiplie les possibilités… Par leur puissance de traitement, les algorithmes et les logiciels de l’intelligence artificielle peuvent aider à la stimulation de la croissance dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche mais également dans l’exploitation forestière et minière en améliorant la productivité et la compétitivité des entreprises… »

Le Chef du gouvernement a également dit qu’à cause des inquiétudes à l’endroit de cet outil, il faut anticiper un cadre réglementaire plus complet par l’adoption et la mise en œuvre de lignes directrices qui reposent sur un certain nombre de principes tels que la transparence, la sûreté ou encore l’autonomie.

Le discours de bienvenue a été donné par le ministre de l’économie numérique et des nouvelles technologies de l’information. Il a ainsi déclaré que : « En choisissant pour thème : ‘’l’intelligence artificielle en Afrique : défis et opportunités’’, nous avons opté pour une approche de complémentarité, de synergie sur une thématique riche de sens par l’usage et le développement de l’IA n’est pas sans projet de défis. Parmi ceux-ci, on peut poser les questions et types liés à la protection des données professionnelles et personnelles. La nécessité de développer les compétences spécifiques et d’adaptation des réglementations… Face à cet impératif, notre pays a su assumer la volonté de rejoindre la course de l’intelligence artificielle et renversant la tendance en capitalisant ses atouts dans la perspective de dynamiser notre écosystème et de stimuler la croissance économique. »

Selon le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, c’est en investissant pleinement dans l’IA que le Gabon s’est résolument engagé à améliorer l’accès au service de santé dans les zones rurales, à optimiser la gestion de ressources naturelles, à développer de nouvelles solutions pour l’agriculture, à stimuler l’innovation et la création d’emplois tout en favorisant l’autonomisation des femmes et des jeunes.

Savina Ammassari, Coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon a, pour sa part dit que l’intelligence artificielle n’est plus simplement une technologie de l’avenir. «Elle est désormais une réalité incontournable qui définit les contours de nos économies et de nos sociétés. Pour l’Afrique, elle est porteuse d’opportunités immenses dans les domaines aussi divers que le développement durable, la réduction des inégalités et l’amélioration des services publics… »

Selon la Coordinatrice résidente, le déficit d’infrastructures numériques, le manque de compétences spécifiques et l’absence des cadres réglementaires solides constituent déjà des défis majeurs. Si elles ne sont pas relevées, l’Afrique risque de rester simple spectatrice de cette révolution technologique ou pire, de devenir dépendant d’autres puissances pour ses besoins en intelligence artificielle. Ce constat doit en principe nous alerter sur l’urgence de développer des stratégies et de permettre au Gabon et à l’Afrique toute entière de maîtriser pleinement ces technologies et d’en faire les leviers de transformation.

Quant au représentant du Directeur du Bureau sous-régional de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique CEA, Adama Coulibaly, il a indiqué que l’intelligence artificielle n’est pas simplement une avancée technologique parmi d’autres. «C’est une révolution qui va redéfinir nos économies, nos sociétés, nos vies quotidiennes. Son potentiel pour stimuler la productivité, l’innovation et la prospérité en Afrique et particulièrement au Gabon est considérable et sans précédent. En Afrique centrale, la CEA s’est engagé corps et âme dans cette révolution technologique… »

Il a, par ailleurs, saisi cette occasion pour saluer la dynamique du Gabon dans la transformation de la filière bois notamment, à travers l

Share.
Leave A Reply

Exit mobile version
Autoriser les notifications OK Non merci