Les deux conférenciers ,Thierry Mebaley Ekouaghé, l’initiateur du prix (à gauche) et Brice Ntoutoume (président du réseau des médias pour la paix) ont rassuré l’assistance sur la tenue des Awards dans un mois.
Par AN
Les membres du Comité d’organisation de la deuxième édition des Awards de la presse gabonaise «Makongognio», Thierry Mebaley Ekouaghé, l’initiateur du prix, et Brice Ntoutoume (médias pour la paix), ont animé une conférence de presse ce samedi 17 mai, en face de la bibliothèque de l’UOB, pour donner des assurances sur la tenue de cet évènement, avec la remise des prix aux lauréats le 18 juin prochain, au Palm Beach de la Sablière.
Il s’agit d’ailleurs du 40e anniversaire de la disparition de nos sept confrères dans un crash d’hélicoptère à Makongonio près de Mbigou (Ngounié), alors qu’ils couvraient la Tournée Républicaine du Président de l’époque, Omar Bongo Ondimba. Cet accident avait fait en tout dix morts dont sept membres des médias: Jean-Philippe Oyono (Journaliste/RTG2); Paul Ollo’o Mombey (Journaliste / L’Union) ; André Ofounda (Journaliste RTG 2) ; Mohamed Moungalat (Journaliste / LUnion) ; Charles Ossouna Ngorogo (TRG2) ; Eugène Bindindi (RTG 2) ; et Marcel Ango (Photographe /L’Union).
Trois victimes chez les militaires (membres de l’équipage): Faustin ; NDONG BIYOGHE ; Eugène Dickombo et Antoine Ongnalanga.
Cinq compatriotes sur les quinze ont sur survécu Pierre Ndouong ; Valentin Safou ; Jean-Rémy Makaya ; Dieudonné Mbélé et Huguette Gondjo.
Intervenant, Thierry Mebaley Ekouaghé, président du Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL), a présenté le contexte qui est de rendre un hommage mérité à nos illustres confrères qui sont morts dans l’exercice de leur noble métier, de tout simplement informer. Et qu’en instituant les Awards, sous le label «Makongonio», c’est pour rappeler à la Nation toute entière et régulièrement, cette page sombre de l’histoire des Journalistes gabonais; D’offrir des prix à ceux qui exercent aujourd’hui, pour reconnaitre les efforts consentis, de les booster à faire mieux. De devenir des modèles pour les autres, de les tirer vers le haut et la qualité du travail avec.
Le président du CPPPL a fait un bref bilan de la première édition, les cinq partenaires qui ont soutenu, avant de préciser ce qui va changer cette fois. Il a lancé un appel à l’aide des opérateurs pour la réussite de cette nouvelle édition. Il a également noté les propositions de nouveaux prix, comme celui des Cadreurs, des journalistes dans les rubriques: politique ou économie, etc.
Mais pour ce qui est des critères, l’intervenant a précisé que ce travail revient aux membres du jury dirigé par le Pr Anaclet Ndong Ngoua et bien d’autres confrères.
Pour sa part, Brice Ntoutoume, président du groupe médias pour la paix, souhaite amener les journalistes à regarder dans la même direction, pour faire grandir le «bébé». Il a noté que les moyens sont encore dérisoires pour l’instant. Qu’il est un peu difficile aussi de faire venir nos confrères de l’intérieur ou de délocaliser l’évènement pour une ville du Gabon profond. Mais qu’avec le temps, a-t-il souligné, cela sera possible, que la ville de Paris n’a pas été construite en un jour. La suggestion d’inviter les confrères de l’extérieur pour donner du crédit, a été bien vue. Cependant, pour l’instant, ce sera mise en jachère, le temps de renflouer les caisses des Awards de la presse nationale.
Nous y reviendrons.
Les journalistes lors de la conférence de presse (1) animée par deux membres de l’organisation des médias Thierry et Brice.