La présidente d’Honneur et présidente Fondatrice de la DYNAFHLEP, Annie Christel Limbourg Iwenga (au centre) entourée de la présidente active de la DYNAFHLEP, Bérangère Minang (à droite) et Elloué Caléopie, présidente de l’ONG Cri de femmes.
Par Annie Mapangou
La plateforme Dynamique des femmes et hommes leaders pour la paix (DYNAFHLEP), à l’occasion de la 9ème édition de la Journée de jeûne et de prière des femmes pour la paix au Gabon, a organisé une Conférence débat sous le thème : « Consolidons la paix », ce mercredi 21 mai 2025, au quartier Louis, en présence de ses membres et partenaires.
La DYNAFHLEP est un mouvement pacifique qui regroupe les hommes et les femmes leaders pour la paix de différentes confessions religieuses. Elle compte aujourd’hui une trentaine d’Association mais cela peut aller au-delà, en fonction des événements.
La présidente d’Honneur et présidente Fondatrice de la DYNAFHLEP, Annie Christel Limbourg Iwenga, a relevé le fait qu’aujourd’hui, ils ont estimé ce qu’ils veulent, pour pouvoir échanger dans le cadre de la consolidation de la paix qui est la thématique qui a été retenue. « Echanger avec des partenaires parce qu’il y en a qui nous ont rejoint pour pouvoir produire des actions de solidarité au niveau des membres de notre association. Consolidation des partenariats et consolidation de biens avec d’autres réseaux de femmes, tel que le Réseau national des femmes médiatrices. Donc, nous nous retrouvons dans ce format au siège de la DYNAFHLEP.»
La présidente Fondatrice a ensuite indiqué la particularité de cette 9ème édition qui réside dans l’action de la distribution des bons de solidarité : « La particularité c’est ces bons de solidarité que nous avons distribués à nos membres dans les domaines de la santé et du permis de conduire. Parce que si quelqu’un veut faire rayonner la paix autour de lui, il doit d’abord l’incarner en lui. Et, nous estimons que la maladie est un facteur ou la mauvaise santé mentale ou physique est un facteur de non consolidation de la paix. Quelqu’un est malade, il aura du mal à vous dire bonjour par exemple ou alors, il aura des réactions qui peuvent mettre en mal le vivre ensemble. C’est dans ce sens que la DYNAFHLEP a estimé que nous allons œuvrer dans ces deux secteurs mais aussi dans d’autres qui arrivent parce que nous avons des partenariats comme on vous l’annonçait qui vont aller dans le sens de la lutte contre le chômage. Il y a des formations qui sont prévues pour la suite.
La présidente de la DYNAFHLEP, Bérangère Minang a précisé que cette édition marque une étape importante. « En effet, pour la première fois, la Journée de jeûne et de prières s’élargit à un nouveau format : une conférence-débat sur le thème « Consolidons la paix. »… Nous aspirons à ce que notre action, à la fois spirituelle et sociale, rayonne au-delà de nos frontières, qu’elle s’ouvre à l’international et bénéficie d’une plus grande reconnaissance des autorités, en tant qu’acteur de paix et de rassemblement. »
Elloué Caléopie, présidente de l’ONG Cri de femmes, Expert en genres et médiatrice de paix a dit lors de la Conférence-débat avec pour thème : ‘’Consolidons la paix’’ a expliqué que : « La résolution 1325 est née après plusieurs résolutions. Il y a eu juste des manifestations de femmes qui se sont rendu compte que leurs droits étaient bafoués. Les femmes ont fait des marches, les ONG, la société civile pour réclamer leurs droits parce qu’on s’était rendu compte que les femmes étaient marginalisées. Cette résolution parle de la paix et de la sécurité. Nous devons continuer à prévenir les conflits, à promouvoir la paix et la sécurité dans notre nation… Lorsque la guerre commence, ce sont les hommes qui décident là-haut. Et lorsque ça s’éclate, tout est détruit, que ce soit le système de santé, que ce soit le système d’éducation, que ce soit le plan économique, tout est détruit et ça amène à une paupérisation totale. Voilà pourquoi les femmes se lèvent souvent pour dire non aux conflits, parlons beaucoup plus de la consolidation de la paix… »
Pour elle, toutes les parties prenantes doivent promouvoir la paix. Elle a également dit que a résolution 1325 à 4 principaux P, à savoir : la Prévention, c’est-à-dire prévenir les conflits. Mieux vaut prévenir les conflits que d’accepter que les conflits arrivent d’abord ; la Participation des femmes : c’est une obligation. Faire en sorte que les femmes soient impliquées dans le processus de prise de décision ; la Protection : les lois qui sont en faveur des femmes (la loi 006/2021 qui favorisent les droits des femmes) ; La Promotion : promouvoir la paix. Il existe aujourd’hui la masculinité positive et cela ne peut arriver que lorsque l’homme accompagne la femme. Elle a, par ailleurs, ajouté un 5ème P : la Prière : la femme lorsqu’elle prie, beaucoup de choses se transforment, changent.
Il y a ensuite eu la distribution de 25 bons de solidarité santé répartie par association avec comme partenaire la Nouvelle Pharmacie d’Awondo, sis au quartier Louis. Le représentant de ladite Pharmacie, Docteur Benoît Wally Sene, Pharmacien Assistant s’est réjoui de cette initiative et a dit que: « Le social est quelque chose de très délicat dans la vie. L’idée de la DYNAFHLEP est une initiative à encourager nous prions qu’elle soit davantage réitéré dans les années avenir… Si on n’est pas en bonne santé, on peut ne pas forcément dire qu’on a la paix. La santé aussi est un facteur, je crois qui joue un rôle très important dans la paix interne, dans la paix physique, dans la paix mentale et dans la paix sociale. »
En outre, il y a également eu la distribution de 5 bons de solidarité formation permis de conduire. Donc, il y a eu un total de 30 bons de solidarité qui ont été distribué par association.