Par AN, envoyé spécial à Bitam
La Commission communale de Bitam pour Référendum constitutionnel de ce 16 novembre, que dirige le Magistrat Landry Georges Mikala, en tant que président, était en chantier depuis une dizaine jours, passe à l’action ce jour. Ce qui a été fait comme travail et ce qu’il en attend de ses équipes dans les vingt-six bureaux, il l’exprime ici en des mots simples.
Question (Tendancegabon) : Comment s’est préparé ce processus électoral dans la Commission communale de Bitam que vous dirigez ?
Réponse (Landry Georges Mikala):-Les élections, nous étions habitués à les préparer sur une période un peu plus longue. Là, pour ce qui concerne l’organisation du Référendum constitutionnel, nous n’avons eu que dix jours. Dix jours pour faire le même travail que lors des autres élections. Le temps nous a paru assez court. Cependant, nous sommes bien obligés de suivre le rythme. Nous avons fait ce qui était exigé comme actes préparatoires du scrutin, notamment l’affichage de la liste électorale, la distribution de la carte d’électeur, le recrutement, la désignation et l’affectation des scrutateurs. Nous avons (hier jeudi 14 novembre) procédé à la formation de ces derniers.
Donc, de notre point de vue, les urnes ont été conditionnées, tout le matériel est fin prêt. Nous pensons que dans la Commune de Bitam tout est prêt pour recueillir les suffrages des électeurs.
Q.: Nous avons remarqué qu’on continue de remettre les cartes aux électeurs. Est-ce que ce processus va se poursuivre le jour du vote, pour les grands retardataires ?
R.:– Oui, ce qui va se faire, c’est que nous distribuons les cartes d’électeurs. Les cartes d’électeurs qui n’auront pas été distribuées iront dans les urnes et sur place, la distribution continuera à se faire.
Q.: Avez-vous un mot, pour terminer, ou des orientations particulières à l’endroit de vos délégués qui seront dans les salles ?
R.:-Oui, ce que je pourrais dire, c’est que les délégués doivent respecter scrupuleusement les consignes qui leur ont été données, de respecter la loi électorale, de s’en tenir uniquement sur ce qui est prévu par la loi. D’accueillir les électeurs comme il se doit, avec courtoisie ; et de gérer les conflits, de les éviter déjà ; de les gérer de telles sorte que nous ne puissions pas enregistrer des incidents majors qui pourraient ternir l’image ou la sincérité du vote.
