Les participants ont immortalisé cet évènement par une photo de famille.
Par Annie Mapangou
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de l’innovation technologique a organisé, en collaboration avec l’Association internationale ‘’mots et maux de femmes’’, la campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et le harcèlement sexuel en milieu universitaire. L’évènement a eu pour cadre la Bibliothèque de l’Université Omar Bongo (UOB), ce lundi 02 décembre 2024, en présence du Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, du Recteur de l’UOB, des responsables des administrations centrales dudit ministère, des responsables des grandes écoles, les responsables des ONG et des étudiants.
C’est dans le cadre de la commémoration de la journée de violences de lutte faite aux femmes, un phénomène qui constitue un réel problème de santé publique au-delà d’être un sujet citoyen, social et politique et surtout l’histoire de rester dans l’intervalle des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
La cérémonie officielle de lancement de la campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et le harcèlement sexuel en milieu universitaire a été présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Professeur Georgette Ngabolo épouse Makaya, représentant le ministre empêché.
Dans son intervention, elle expliqué que leur mission est de dénoncer cette pratique et de lutter sans relâche pour garantir à tous un environnement sain, respectueux et égalitaire. «Cette campagne que nous lançons aujourd’hui vise également à apporter un réel soutien holistique. Donc, médicaux, psychologique, social, et communautaire et même spirituel. Un soutien concret aux victimes de violences. Ces victimes doivent se sentir soutenues, écoutées et protégées… », a déclaré la Secrétaire générale.
Le Professeur a, par ailleurs, invité les uns et les autres à participer activement à cette campagne.
Le Recteur de l’UOB, Jean Jacques Tony Ékomie, a indiqué lors de son discours qu’en milieu universitaire, cette question se pose vraiment avec acuité. «En 1999, l’organisation des Nations Unies a proclamé le 25 novembre, Journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Ainsi, le 25 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre cette journée qui est dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette date marque le début d’une campagne de sensibilisation qui est sensé se poursuivre jusqu’au 10 décembre, jour de commémoration de la journée des droits de l’homme, ce qui constitue 16 jours d’activités intenses contre les violences basées sur le genre», a indiqué le Recteur de l’UOB.
Quant à Céline Lataste Moussavou, marraine de l’association internationale «Mots et Maux des femmes» a souhaité que l’on renforce massivement les actions de sensibilisation et le soutien aux victimes de violences, partout sur le continent africain. «Et cette action débute à Libreville… Prévenir coûte moins cher que répare… Disons tous non aux harcèlements et aux violences faites aux femmes», a-t-elle recommandé.
Retenons que le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a la responsabilité de créer un environnement exempt de violences et c’est ensemble que nous arriverons à atteindre cet objectif.