Le Vert-Jaune-Bleu flotte de nouveau au siège de l’UA à Addis-Abeba.
Par AN
Moins d’une semaine après la confirmation de l’élection de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête du Gabon, par la Cour constitutionnelle que dirige Dieudonné Aba’a Owono, suite au scrutin du 12 avril 2025, l’Union Africaine (UA) a décidé de lever la suspension qui frappait le Pays.
Pourtant, à peine le «Coup de libération» du Gabon le 30 août 2023 par les militaires organisés autour du Comité de Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), de l’emprise du dictateur Ali Bongo Ondimba, quatorze ans durant, l’UA avait réagi, le même jour, comme un syndicat de Chefs d’État, pour suspendre le Gabon de son organisation. Sans prendre le temps de voir le martyr des Gabonais sous le régime Ali Bongo et comment est-on arrivé à l’intervention des militaires, si cerner leurs objectifs ou se rendre-compte de la joie exprimée par les Gabonais eux-mêmes, qui ont unanimement salué cette prise de pouvoir par son Armée. Si le peuple gabonais était désormais content de sa protection par ses militaires, quel était donc le problème de l’UA, de vouloir, par cette suspension, remettre les Gabonais entre les mains de leurs «bourreaux», par une décision inique de suspension.
Mais, comme on dit souvent chez nous, quelle que soit la durée de la nuit, le jour se lève toujours. Les Gabonais ont confirmé leur confiance à Celui qui a libéré le Pays le 30 août dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema. N’est-ce pas que l’UA devrait faire avec?
L’ordre constitutionnel rétabli, tel que les militaires l’envisageaient, l’UA n’avait donc plus de raison de continuer de priver, sans raison, la participation du Gabon aux activités d’une organisation dont il est membre fondateur!
On espère seulement que le ministre des Comptes Publics ne décaissera pas un sous, pour payer les cotisations des deux dernières années, du fait de notre non-participation aux activités de l’UA durant cette période.