Alban Désiré Afène (droite), à ses côtés Muetse-Destinée Mboga, auteure et juriste.
Par Annie Mapangou
Le romancier, nouvelliste et poète, Alban Désiré Afène, récent lauréat du Grand prix de la francophonie à Washington, était face au public ce vendredi 28 novembre 2025, pour présenter son dernier roman intitulé « Ce que murmure la lune ». L’évènement a eu pour cadre, la Baie des rois, en présence d’un public nombreux.
Alban Désiré Afène qui devient une fierté nationale par son talent d’écriture, est un écrivain gabonais vivant aux Etats-Unis d’Amérique. C’est un auteur prolifique qui a commencé à publier son premier roman dénommé ‘’Essola’’ en 2009. Ce premier titre relate une histoire particulière. Cet ouvrage raconte la recherche d’identité d’un jeune homme tiraillé entre deux mondes : son village, où règnent traditions et croyances ancestrales, et la ville, symbole de modernité et de rupture culturelle. Cependant, ce roman est le seul qui a été édité dans la maison d’édition l’Harmattan.
Auteur aujourd’hui de 21 ouvrages, dont 20 ont été édités par lui-même et non dans une maison d’édition, s’est vu décerné le Grand Prix de la francophonie au mois de février de cette année, pour l’ensemble de ses œuvres, à Washington, aux Etats-Unis d’Amérique.
Alban Désiré Afene, tenant son trophée (1), a reçu le soutien de plusieurs personnalités de la littérature gabonaise (2).
Voici la liste de certains de ses ouvrages :
- Dans le ventre de la nuit (2017) : ce roman relate l’histoire d’un homme confronté à une série d’événements étranges qui bouleversent sa vie et l’obligent à affronter ses peurs les plus profondes.
- Homicides 241 – Meurtre à Tahiti – Tome 1 (2017) : L’enquête est menée par le Capitaine de police Mandy Rose Nguema, une femme au caractère fort, chic et déterminé. L’histoire commence avec la découverte du corps sans vie d’un expatrié français – un restaurateur au nom de Pierre Corsini, dans son domicile, dans le quartier ‘’Tahiti’’, à Libreville.
- Vieillir n’est pas un dû, juste une faveur du ciel (2017) : Le roman explore les questions de la maladie, de la mortalité, de la fragilité de la vie, de la souffrance, du désespoir mais aussi de l’espoir et de la résilience. A travers l’épreuve de Paul Emery, confronté à la maladie dans un contexte de deuil national, l’auteur pose la question de ce que signifie « vieillir », « vivre », « mériter la vie ».
- Homicides 241 – A l’ombre des crimes rituels – Tome 2 (2018) : L’enquête est menée comme dans le premier tome par le Capitaine de police Mandy Rose Nguema. Ici, l’histoire débute lorsque des initiés d’un rite ancestral découvrent dans la forêt du Cap-Estérias les corps mutilés d’un enfant et d’une jeune femme.
- Le Journal de Joshua, Tome 1 – Au pays natal (2018) : C’est l’histoire d’un jeune homme, prénommé Joshua qui décide de revenir dans son pays d’origine après plusieurs années passées à l’étranger. Ce retour, qu’il croyait simple, devient un véritable choc émotionnel et culturel.
- Le Journal de Joshua, Tome 2 – Fleur de résilience (2018) : Dans ce tome, Joshua poursuit son introspection et son adaptation après son retour au pays. Cette fois, l’accent est mis sur la reconstruction personnelle, la force intérieure et la manière de se relever après les épreuves.
- Homicides 241 – Les flammes du châtiment – Tome 3 (2019) : L’enquête est toujours menée par le Capitaine de police Mandy Rose Nguema. Une maison prend feu dans une zone résidentielle (Charbonnages). Suite à cet incendie, le corps d’une femme sans vie est découvert. Celui de la nommée Brigitte Eyang. Par la suite, les pompiers, puis la police déterminent que l’incendie est d’origine criminelle.
- Homicides 241 – Le dernier voyage – Tome 4 (2019) : L’histoire débute lorsqu’un vol commercial en provenance de Paris se transforme en scène de crime, peu avant l’atterrissage à l’aéroport de Libreville. A bord de cet avion, une passagère, Emmanuelle Inès Edzang décède. A première vue, la mort paraît naturelle, un arrêt cardiaque.
- La plume d’Alban – Recueil de pensées (2019) :C’est un recueil de pensées, de réflexions et d’aphorismes dans lequel l’auteur partage sa vision de la vie, de l’amour, de la société et du comportement humain. Ce livre se présente comme une suite de courtes méditations, parfois poétiques, parfois philosophiques qui invitent le lecteur à réfléchir sur les relations humaines, la confiance et la trahison, la sagesse du quotidien, les illusions et les vérités de la vie et la quête d’équilibre intérieur.
- Homicides 241 – Le dossier – Tome 5 (2021) : L’enquête est menée par le Capitaine de police Mandy Rose Nguema. Il y a la découverte macabre du corps de Lilian Célestin Mvouri, ancien directeur général de la chaîne de télévision « Gabon 241 », retrouvé mort dans un motel au nord de Libreville. Le décès, au premier regard pourrait ressembler à une crise cardiaque mais, les résultats de l’autopsie confirment qu’il s’agit bien d’un homicide.
- Une étrange saison sèche (2020) : cette histoire présente une période trouble où une communauté traverse une saison sèche inhabituelle, autant sur le plan climatique que social et humain. La sécheresse dans l’histoire n’est pas seulement l’absence de pluie: elle symbolise aussi une crise morale, affective et spirituelle.
- Et si Charles m’était conté (2021) : C’est l’histoire de Charles, un homme ordinaire dont la vie devient le reflet des contradictions, des espoirs et des blessures de toutes une société. Ce roman a déjà été traduit en anglais.
- Homicides 241 – Retraite fatale – Tome 6 (2022) : L’enquête, toujours menée par le Capitaine de police Mandy Rose Nguema. Ici, la scène se déroule dans un monastère. Une retraitante, Marguerite Efale, est retrouvée étranglée dans sa chambre ; au couvent des Sœurs Samaritaines, situé à environ 80 km de Libreville. Le cadre religieux et fermé du monastère crée immédiatement une atmosphère de huis clos : l’enquête ne peut viser que les religieuses, le personnel ou d’éventuels visiteurs, autant de suspects potentiels.
- L’amant de Sangomar (2022) : Le roman parle de Liliane Ntoma, une femme originaire du Gabon, en déplacement professionnel à Dakar. Lors de son séjour, elle fait la connaissance d’un certain Moctar Lamine Sarr, un homme dont elle devient proche et qui, change profondément son rapport à elle-même. Cet homme ne se contente pas d’être un compagnon de voyage. Il devient l’amant de Liliane. Loin de Libreville, loin des jugements, leur relation lui permet d’explorer sa sexualité, ses désirs, ses frustrations. Ce roman a déjà été traduit en anglais.
- Homicides 241 – Avocat du diable – Tome 7 (2023) : l’enquête, toujours confiée au Capitaine de police Mandy Rose Nguema. Le corps sans vie d’un Avocat pénaliste, Maître Kalonji est découvert. Criblé de balles, retrouvé au volant de son véhicule. Le meurtre est clairement d’origine criminelle, semblant être un règlement de comptes.
- Lettre à ma rivale (2023) : Ce roman prend la forme d’une longue lettre écrite par Monique Moye, la maîtresse d’un homme nommé Basile. Dans cette lettre, elle s’adresse directement à la femme de Basile, sa rivale. C’est le récit d’une confession intime, un regard subjectif, mais pas un roman à intrigue policière ou un thriller, mais plutôt un récit de sentiments de regrets, de culpabilité, d’amour et de trahison.
- Ce que murmure la lune (2025) : c’est un recueil d’intrigues surnaturelles. Ce n’est pas un roman policier ou social classique mais, une collection de contes/fictions imprégnés de mystère, de spiritualité, d’occulte et de réflexion invisible.
Signalons que pour se procurer les ouvrages d’Alban Désiré Afène, auteur reconnu pour sa polyvalence car, il explore aussi bien le réalisme social que le surnaturel, le policier que la réflexion philosophique, il faut passer les commandes soient via le site ‘’Amazone’’ ou encore sur celui de la Librairie de ‘’Mapanes’’.
