La stratégie de la France reste donc inchangée : non-reconnaissances des putschistes, soutien au président Bazoum. « Nous soutenons l’action diplomatique et, quand elle le décidera militaire, de la Cédéao dans une approche de partenariat », a ajouté le président français qui a appelé tous les États de la région à avoir une politique « responsable ». « Parce que il faut être clair, a-t-il mis en garde. Si la Cédéao abandonne le président Bazoum, je pense que tous les présidents de la région sont à peu près conscients du destin qui leur sera réservé ».
Emmanuel Macron a par ailleurs réfuté ce lundi tout « paternalisme » mais aussi toute « faiblesse » de la part de son pays en Afrique, « parce que sinon on n’est plus nulle part », a-t-il dit devant les ambassadeurs de France. « La faiblesse que d’aucuns ont montrée à l’égard des putschs précédents a nourri des vocations régionales. Il y a une épidémie de putschs dans tout le Sahel », a-t-il estimé.