Après l’ouverture de l’atelier, les participants ont immortalisé l’instant par une photo de famille.
Par Annie Mapangou
La Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF) et plusieurs partenaires ont organisé, ce mercredi 14 mai 2025, à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, un atelier régional de formation en appui et à la mise en œuvre de la Zone de Libre Échange Continentale africaine (ZLECAF), sous le thème: « Favoriser la liaison entre les marchés anglophones et francophones par la facilitation du commerce, les partenaires de PME et les chaînes de valeur de la ZLECAF », en présence du ministre de l’entrepreneuriat, du commerce et des PME, Chaning Zenaba Gninga, du Directeur exécutif de la direction régionale, représentant de la fondation du renforcement des capacités, en Afrique, les participants et les invités.
Les autres partenaires de cet atelier régional de formation sont : le Projet de renforcement des capacités pour la transformation structurelle de l’Afrique (The CADAST Project), le Centre pour l’intégration Régionale en Afrique (CRIA), Phanerosis Global Platform (PGP) et IMANI. Cet événement régional est sponsorisé par la Banque africaine de développement (BAD), avec l’appui et le soutien technique du Secrétariat de la Zlecaf.
L’objectif de cet atelier qui va se dérouler pendant trois jours est celui de renforcer les capacités des acteurs liés au commerce (ministères, agences, PME, OSC), afin de leur permettre de comprendre le fonctionnement de la ZLECAF et de tirer profit de ses opportunités. La Zelecaf vise entre autres à offrir aux entreprises de nouvelles opportunités de développement.
Dans son intervention, Emmanuel Mbarga, Conseiller Régional pour l’Afrique centrale et l’Afrique du Nord du Secrétariat de la Zelecaf a fait le discours du Secrétaire général de la Zlecaf : « La mise en œuvre de la Zelecaf s’accélère. A ce jour, 49 pays membres de l’Union africaine ont déjà ratifié l’accord portant création de la Zelecaf. C’est faisable, ils ont pris le ferme engagement pour le mettre en œuvre sur le bord de la route aujourd’hui, il n’en reste plus que six, à savoir : le Bénin, l‘Erythrée, la Lybie, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan. »
Poursuivant son propos, il a souligné que l‘accord se présentant le plus ambitieux jamais négocié jusqu’ici depuis la création de l’Organisation mondial du commerce, après la deuxième guerre mondiale, avec un champ d’application beaucoup plus vaste et couvrant des domaines aussi variés que diverses ci-après: le commerce de marchandises ; le commerce des services, les investissements, la politique de concurrence, les droits de propriété intellectuelle qui touche au commerce, le commerce numérique, les femmes et les jeunes dans le commerce ; sans oublier le règlement de différents commerciaux qui est un domaine transversale à tous ce que je viens de citer.
Tous ces domaines font l’objet à chacun d’entre nous du protocole dûment négocié et adopté par le Conseil de ministres et entériné par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine. »
«C’est ici que le thème du présent atelier trouve toute sa pertinence et toute son importance. Au regard de ce qui précède, la Zelecaf sert en effet à établir des liens entre les différents marchés des pays anglophones et francophones en particulier. Il s’agit de mettre en relation les importateurs et les exportateurs là où l’offre et la demande vont se rencontrer», a-t-il ajouté.
Les résultats attendus incluent une meilleure compréhension de l’accord ZLECAF, le renforcement des compétences pour le commerce intra-africain, le développement de stratégies pour une croissance économique inclusive et le renforcement des collaborations interrégionales.
Adeodata Marie Ange Assoumpta de l’entreprise COINS PA LTD a donné son avis sur le début de cet atelier: «Pour le premier jour, l’on relève déjà l’initiative que les ministères du Commerce et celui des Affaires étrangères montrent les efforts qu’ils ont mis dans tout ça et aussi encourager les femmes qui sont dans des entreprises différentes, à partir du Rwanda et jusqu’ici. Déjà on voit les initiatives qui nous encouragent nous, comme la jeunesse et les femmes. Donc, on veut voir tout ce qu’ils nous ont réservé pour les deux jours qui restent.»
Au terme de cette formation qui va durer trois jours, Ansert Abalot, Expert en intelligence artificielle, basé au Maroc et au Bénin Centre numérique international nous donne ses attentes: «A l’issue de cette formation, je souhaite que tout ce qui se dira ici soit mise en œuvre réellement, se matérialise au grand bonheur de l’Afrique. »
Rappelons que la Zlecaf se présente comme un cadre harmonisé qui permet de confronter les expériences nationales et régionales et d’adopter des positions consensuelles qui, très souvent sont de bonnes pratiques qui ont montré leur efficacité ici ou ailleurs.
La Zlecaf rapproche donc les marchés qui étaient distants et fragmentés, en termes de normes et autres procédures, bien que parfois proches au plan géographique.
Bien plus la libéralisation du commerce rapproche les marchés, par la diminution des coûts des importations y compris les coûts des importations des matières premières.