Une vue de l’assistance, avec en médaillon, le Professeur Félix Meutchieye, Enseignant chercheur à l’Université de Dschang.
Par Annie Mapangou
Les groupes bibliques du Gabon ont organisé une conférence, ce samedi 10 mai 2025, à l’Université Omar Bongo, sous le thème : « Les preuves scientifiques de la foi chrétienne », en présence d’un public diversifié.
L’objectif de cette conférence était de démontrer que cette vision de la foi chrétienne, le christianisme est erronée parce que même dans l’histoire du développement scientifique, la foi chrétienne a contribué énormément et contribue d’ailleurs.
Selon, le Professeur Félix Meutchieye, Enseignant chercheur à l’Université de Dschang, faculté d’agronomie et des sciences agricoles, il était question de démontrer des preuves irréfutables qui montrent en effet que Jésus n’est pas un mythe ce n’est pas un héros d’un roman ou d’une histoire racontée, d’une légende mais, il a existé historiquement, il a été crucifié historiquement et que ceux qui ont répandu le message aussi existent à travers différentes sources selon le canaux de développement scientifique en matière d’histoire.
Le Professeur Félix Meutchieye, a déclaré que : « La foi chrétienne est souvent considérée par des gens qui n’en connaissent pas beaucoup comme étant une foi, comme étant simplement de l’ordre de la superstition, comme étant une pratique des gens qui sont étrangers à la logique et puis à la connaissance scientifique, à l’évolution des connaissances, des savoirs sur le phénomène. »
Ce Professeur a par la suite indiqué quelques preuves de la foi chrétienne. « L’histoire atteste notamment ces convictions à travers les différentes sources. Alors quelles sont les sources qui prouvent que Jésus a effectivement existé ? Ce sont d’abord des sources chrétiennes. C’est-à-dire dans le corpus de ce qui est la Bible aujourd’hui, il y a 5 livres mais écrits par 3 auteurs différents. deux qui ont été contemporains de Jésus et puis deux autres qui sont compléments indépendants, qui n’étaient pas là, qui n’ont pas vécus. Et il suffit de lire d’ailleurs le livre de Luc, les premiers versets de Luc 1 pour comprendre que c’est effectivement ça jusqu’aujourd’hui qui est la démarche d’investigation. »
Poursuivant son propos, il a dit que : « En dehors des sources chrétiennes, il y a des sources romaines donc ce qui s’est fait à Rome qui était écrit dans l’histoire romaine mais aussi on a des sources judéennes. Il n’y a pas mal de choses mais, dans les livres rabbiniques et puis une preuve qui est arrivée plus de 600 ans après, notamment avec l’Islam que l’on retrouve dans le Coran, des affirmations, notamment sur Jésus, etc. »
On pourrait s’interroger sur la question de savoir comment pouvons nous amener la société qui a été conçu sur une idéologie athée à s’attacher à Dieu ?
L’Enseignant chercheur a précisé que : « Je pense qu’il faut présenter la personne de Jésus-Christ d’abord non pas comme étant une légende, une histoire qui est proche des mythes. Je crois qu’il faut présenter Jésus de manière active, vivante tel qu’il est, mais surtout Jésus en qui l’on croit. Parce que dans les sociétés comme cela s’est fait d’ailleurs dans d’autres civilisations en dehors des nôtres. Si les gens ont parlé d’un Jésus qui ne vivait pas, qu’il ne croit pas eux-mêmes, bien évidemment ça emmener des gens à pouvoir adopter une attitude anti chrétienne. Mais aussi dans leur réalité, les questionnements que les sociétés ont peuvent être utilisées comme des raisonnements qui emmènent donc les auditeurs à se poser des questions et à chercher des réponses dans les réponses que Jésus proposent à l’humanité. »
Pour le Professeur, un chrétien peut également être un scientifique car il est lui-même un exemple. Il a expliqué que : « Je pense que c’est se perdre complètement. Ce genre de chrétiens est dangereux, je pense que l’éducation chrétienne qui consiste à tout spiritualiser est une démarche théologiquement contestable qui pourrait justifier pourquoi cette démarche, on pourrait comprendre mais avec de la compassion mais sans rigueur non plus mais avec de la compassion, on comprendrait. Mais la rigueur voudrait qu’au regard de ce que nous avons dit tantôt rien que de textes bibliques. On voit bien que Luc dit, lui-même qu’il a fallut faire des efforts, rassembler des éléments, chercher des preuves et même dans la situation de Thomas, Jésus lui explique, Il ne le repousse pas. Il aurait pu prendre une autre démarche et bien sûr l’attestation la plus flagrante de la vie de Jésus c’est en même temps son ardeur. On voit bien que la science permet de développer, de faciliter la vie humaine et ne pas prendre part à ce travail qui est un travail auquel nous sommes tous appelés par Dieu me semble tout simplement être ce que l’apôtre Paul appelle la paresse qu’il faudrait abandonner. »
Le Groupe biblique du Gabon est un mouvement international qui regroupe des élèves, des étudiants et professionnels qui se retrouvent pour étudier la Parole de Dieu. Au Gabon, ce groupe est organisé en Conseil d’Administration et en Secrétariat national.