L’image métamorphosée du Centre Hospitalier Régional d’Oyem sous l’impulsion de la nouvelle équipe.

Par Richard Nguema Ondo

La coutume s’était installée dans cet hôpital depuis des lustres, le parent s’est toujours cru en droit de s’interner au même titre que son malade, avec tous les désagréments que cela causait.

Le Directeur général du Centre l’Hospitalier Régional d’Oyem (CHRO), Emmanuel Badoh Mengome,  vient de mettre fin à cette tradition, en appelant à tout le monde le respect des heures des visites.

En invitant les usagers au respect des horaires des visites établies, la première autorité du CHRO serait devenue l’homme à abattre, il suffit de regarder un certain nombre de publications dans les réseaux sociaux, le traitant de tous les noms d’oiseaux. Comme si ici le désordre serait la chose la mieux partagée, mais non !

La réaction négative n’est ni plus, ni moins, que de vieilles méthodes souvent utilisées ici pour faire éjecter de leurs fonctions, les tenants des postes de responsabilités.

La réaction du personnel du CHRO pour soutenir son Directeur général, dans les actions positives qu’il pose pour son centre hospitalier, a surpris plus d’un détracteur.

«Au lieu de raconter des salades, pourquoi ces blagueurs ne publient pas les grands changements qui s’opèrent dans cet hôpital depuis l’arrivée de la nouvelle équipe gouvernante ?» s’est interrogé en chœur un groupe de blouses blanches.

Avant  d’ajouter : «Voyez messieurs les journalistes, les espaces verts sont entretenus avec régularité, les palmiers sont élagués à temps, regardez-vous-même l’état de propreté. Alors que dans un passé récent, cet endroit ressemblait à une véritable brousse,  donnant à l’hôpital un aspect plutôt sinistre.

« Aujourd’hui les primes sont payées régulièrement et équitablement, non plus à la tête du client comme par le passé.  Et pourquoi rappeler aux usagers  le respect  d’une consigne qui  existe depuis des décennies au CHRO causerait-il autant de bruit ? Ces gens devraient avoir honte là où ils sont», ont finalement martelés les toubibs, un peu en fureur.

«Mais un centre hospitalier, c’est fait pour héberger les malades et non pas leurs parents. Il y a eu des situations où des parents  du malade ont contracté des  maladies à l’hôpital, à force de  demeurer jours et nuits au milieu des malades. C’est le malade qui subit le traitement et non pas son parent gardien», a relevé Paul Ndong Ondo, un ancien infirmier retraité du CHRO, que nous avons rencontré au quartier Nkomayat.

L’homme s’est offusqué du comportement  éhonté qu’adoptent certains compatriotes juste pour nuire.

Comme on le voit, les vieilles habitudes ont la peau dure, pourvu qu’elles n’induisent pas en erreur les autorités de notre pays et le passé nous parle! Si non  la marche de notre pays vers l’avant serait tout simplement une vue de l’esprit.

Le Directeur du Centre Hospitalier Régional d’Oyem, Emmanuel Badoh Mengome (1), des bonnes réformes apportées à son unité de soins (2).

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