Par AN
Au moment où la transition tire vers la fin, le président de la République, chef de l’Etat, Brice Clotaire, n’a pas encore rencontré, pour des échanges, le Pr Daniel Ona Ondo, tenant du meilleur flambeau du Gabon à l’extérieur peu avant le « coup de libération » de notre pays par les militaires.
A quelques jours de la fin de la transition, le professeur Daniel Ona Ondo, ancien président de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Cémac), dont le mandat de ses six ans à tête de cette institution sous-régionale regroupant six Etats a pris fin la veille du « coup de libération », n’a toujours pas été reçu par le président de la République, chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui.
Rentré au bercail depuis, avec sa famille, il avait déclaré se mettre à la disposition des nouvelles autorités de son pays.
Son successeur à la tête de la Cémac, l’Equatoguinéen Baltasar Engonga Edjo’o, l’a vilipendé et traité de tous les noms d’oiseaux, allant même jusqu’à l’accuser de détournements. Des accusations sans fondement puisque l’ancien président de l’institution économique, le professeur agrégé Daniel Ona Ondo, a récemment été blanchi par la Cour de justice communautaire de la Cémac de tout soupçon de malversation financière au terme de son mandat de six ans.
Daniel Ona Ondo est auteur de plusieurs livres. Il a été recteur de l’Université Omar Bongo, tour à tour ministre dans plusieurs départements ministériels (santé, culture, sports, éducation nationale, télécommunications). Il a exercé quatre mandats de député dans le canton Nyè. Il a été premier vice-président de l’Assemblée nationale pendant sept ans environ ; Premier ministre, chef du gouvernement pendant plus de 30 mois et président de la Cémac pendant six ans. Il n’y a pas meilleur CV porté par un simple citoyen gabonais que celui du Pr Daniel Ondo Ondo actuellement.
Très à l’écoute des forces vives du pays, des dignitaires, le président de la transition, président de la République, chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui, a reçu tout le monde, sauf le professeur. Peut-être le garde-t-il pour la fin ? L’avenir nous le dira.