Par AN
L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Libreville au Gabon, abrite depuis ce vendredi 22 mars, un atelier de formation et d’échanges sur l’Art. Cette activité est en phase avec le Programme du Département d’Etat américain intitulé : «Les envois artistiques», visant à encourager l’Art, favoriser et développer le secteur, pour une meilleure coopération entre les peuples.
Cet atelier est animé par Jun-Pierre Shiozawa, un enseignant artiste-peintre américain, rompu à la tâche. Une vingtaine d’artistes gabonais, assez variés, composés des confirmés et des débutants ont répondu à ce rendez-vous du donner et du recevoir fort enrichissant.
Lors de la journée inaugurale, David Meron, directeur de la Diplomatie publique à l’Ambassade des USA, a expliqué le bien-fondé de cette rencontre d’une semaine à Libreville et qui tient à cœur les autorités américaines et gabonaises. L’objectif visé est d’encourager aussi la coopération dans ce domaine artistique très important pour la jeunesse et dans la vie des peuples.
Cet atelier qui voit la mobilisation d’un expert américain résidant à Nice (France), pour venir l’animer dans la capitale gabonaise, participe à répondre à un Programme du Département d’Etat Américain, visant à créer une franche collaboration et d’entretenir les liens entre les peuples dans le domaine la culture.
«L’art, la peinture, c’est l’humanité. C’est un des outils de la diplomatie. Ce sont des attaches culturelles entre les peuples», a expliqué David Meron. Avant de souligner que son administration va favoriser, encourager les contacts entre les artistes. Que le peuple américain est intéressé à établir d’excellentes relation entre les jeunes dans ce domaine et pourquoi créer un réseau qui sera très important.
Quant au conférencier, Jun-pierre Shiozawa, a dit sa joie d’être à Libreville et de pouvoir apporter son expérience aux artistes peintres locaux prenant part à l’atelier.
«Je suis artiste peintre franco-japono-americain. Je suis en train de guider un programme d’échanges d’idées d’art, avec les artistes gabonais basé sur la culture», a-t-il relevé, avant de dire sa satisfaction à l’issue de la première journée, au regard de ses échanges qui ont pu être établis.
«J’ai vu une communauté d’artistes ici à Libreville qui montre qu’ils sont bien intégrés dans le domaine de l’art. Nous allons au cours de notre travail», a-t-il indiqué.
Jun-Pierre Shiozawa totalise une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’art, dont dix comme enseignant. « Ce n’est pas toujours facile de jumeler les deux activités: enseigner et avoir assez de temps pour produire les tableaux. Mais j’y arrive», soutient-il.
«Notre rencontre de Libreville va aboutir à la création d’une œuvre par chacun des participants. L’art est comme un miroir de la société et nous devons toujours essayer d’immortaliser quelque chose », a conclu l’expert américain.
Depuis Nice, Jun-Pierre avait déjà imaginé quelque chose et depuis qu’il est là, au regard de ce qu’il a vu, des gens qui a rencontrés, son imagination créatrice est en grande activité actuellement, pour immortaliser Libreville dans l’un de ses tableaux !
A relever la participation à cet atelier de la Number One de la peinture et sculpture du Gabon au féminin, Michelle Nze.
La suite du programme prévoit des ateliers à l’Institut français de Libreville, à l’école Ruban vert, à la résidence de l’Ambassadeur, à l’Ambassade et la tenue d’une journée portes ouvertes sur l’art à l’Ambassade.
Une bien belle occasion que l’Ambassade des USA donne aux artistes gabonais, pour regarder un peu ce qui se passe ailleurs dans le domaine de l’art et de pouvoir s’adapter à la nouvelle donne.