Ce qui reste du bâtiment du service social d’Oyem.
Par Gérard Minko
Délocalisé il y a de cela deux ans à la Direction Provinciale des Affaires Sociales, située au quartier Ngouéma dans le deuxième arrondissement de la commune d’Oyem ; sous l’instruction de la première autorité de la province pour cause l’état de décrépitude très avancé du bâtiment ne présente plus aucune garantie de sécurité pour le personnel en service dans cette administration publique ; en cette optique il fallait trouver un abri pour éviter le pire.
Deux ans déjà, mais aucune issue favorable pour procéder à la réhabilitation de ce batiment. Les populations de Nkoum-Ekiègn ne comprennent pas le triste sort réserver à ce bâtiment qui abritait le service du centre social qui, désormais squatte dans une salle de réunion à ladite Direction Provinciale des affaires sociales et ce dans des conditions déplorables, là où le chef et ses collaborateurs se retrouvent dans une même pièce et de temps en temps. Ils sont perturbés dans leur boulot pour des raisons diverses.
C’est avec un pincement au cœur que les riverains parlent de vive voix de ce vieux bâtiment, construit dit-on dans les années 1970 qui à leurs yeux meurt progressivement sans que les autorités ne s’émeuvent et la restauration des institutions dans tout ça ? L’édifice situé derrière le château d’eau en plein Centre-ville, ploie sous les hautes-herbes, dénudé de tous son confort, entre temps un endroit d’aisance et de galanterie de tout genre.
Lorsqu’on sait l’importance de cette administration, dans la vie au quotidien c’est-à-dire elle oriente, sensibilise les gens à régler les problèmes d’ordre social, la tutelle dans cet état de fait ne doit pas rester sans réaction.
Actuellement ledit bâtiment est devenu un repaire pour voyous. Dans l’histoire il paraitrait que ce bâtiment fut –il la première institution des affaires sociales dans la province du Woleu-Ntem, c’est tout un symbole et d’un véritable gâchis et que l’obligation des résultats attendus restera à jamais à sa plus simple expression ; manque de logis, de moyen roulant, absence d’outils informatiques, obsolescence des équipements mobiliers, c’est une administration dépourvue de tout commodité car le Centre social d’Oyem est à réaménager au plus possible.