La cheville ouvrière du Parti pour le Développement et la Solidarité Sociale n’en peut de la politique politicienne.
Par JB Yembit
Suite à une correspondance portant sa signature, Guy Roger Mabicka, cadre du Parti pour le Développement et la Solidarité Sociale (PDS) a présenté sa démission au Secrétariat général de ladite formation politique.
Le démissionnaire a évoqué des raisons de «convenance personnelle», et la «non reconnaissance politique » de son “apport au sein du parti”. Guy Roger Mabicka a souligné qu’il y avait eu au cours de ces années d’implication personnelle et manifeste, une «exploitation inappropriée de sa personne », et que les “injustices” et la “confusion” ambiante au sein du cabinet du Président du Conseil national de la Démocratie (CND) et le “PDS” commandaient qu’il jette l’éponge.
Des motifs que certains observateurs tiennent pour véridiques, au regard du climat ambiant au sein de la structure politique de Me Séraphin Ndaot Rembogo.
«Force est de reconnaître que le pédigrée de Guy Roger Mabicka est long comme le bras . Notant en passant que Guy Roger Mabicka a appris auprès de Me Louis Agondjo Okawe, a la verve acérée et cumule 28 années consécutives dans le microcosme politique gabonais.
«Parti du PGP, du leader politique sus-désigné, il a rejoint par la suite le PDS, formation dans laquelle il a fait ses classes en tant que militant de base, puis cadre ».
Notons que lors des dernières élections du 26 août 2023, Guy Roger Mabicka a été candidat aux législatives, dans le 4e arrondissement de la Commune de Port-Gentil.
Travailleur, fonceur, pétri d’une longue expérience, n’est-ce pas que Mabicka a passé onze années à la mairie de Port-Gentil, avant de rejoindre le CND, en 2015 ? Ce professionnel en politique est connu comme étant un “homme des dossiers sensibles”. Son expérience pourrait, en effet, servir aux nouvelles autorités de la Transition, qui travaillent à la refondation du Gabon.
« Il faut renouveler la classe politique », souhaite Guy Roger Mabicka, non sans dénoncer la confiscation de la scène politique par les mêmes personnalités qui ne veulent pas prendre leurs retraites !
Pour être en phase avec l’actualité, Guy Roger tient à saluer la prise du pouvoir par le CTRI, marquant une observation particulière des avancées et réalisations en cours.
“Nous constatons un soulagement, un nouveau bol d’air, un souffle nouveau dans le pays”, se réjouit-il.
Avant de conclure: « Nous attendons beaucoup du Dialogue, en tant que citoyens gabonais. Comme résolutions, nous voulons voir le Gabon être à l’abri de la peur, et qu’il puisse sortir de l’emprise coloniale. Notre pays doit être indépendant sur le plan économique et politique ».