Un commerce sauvage à ciel ouvert s’opère dans ce jardin public, devant l’entrée du Casino Croisette. Quel sera le regard des visiteurs, lors de l’investiture du PR dans quelques jours?
Par A.M
Depuis quelques mois, le maire de Libreville prône une ville propre et on l’a souvent vu sur le terrain. D’ailleurs, des dispositions des textes municipaux prévoient même des sanctions à l’encontre des citadins qui n’entretiennent pas leurs concessions et devantures. Mieux, les occupants du domaine public de manière anarchique pour y mener des activités, doivent être sévèrement punis !
Dans le cadre des préparatifs de la cérémonie d’investiture du nouveau Président de la République, Chef de l’Etat, et au regard de nombreux invités de l’extérieur qui vont arriver dans notre capitale, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a, dans une note datée du 22 avril 2025, comme pour emboiter le pas au maire, vivement demandé aux populations du grand Libreville de donner un meilleur visage à la première ville du pays, en la tenant dans un bel état de propreté.
Nous pensons que plusieurs de ces visiteurs ne manqueront pas de faire un tour au Casino Croisette, pour prendre un verre. Il y a alors lieu de se demander déjà, comment vont-ils regarder le jardin public à l’entrée de cet espace de loisir le plus important de Libreville qu’est le Casino (situé à 100m seulement du palais de la Présidence de la République), qui est investi sauvagement par quelques vendeurs véreux. Autour de vieux congélateurs, de vieilles tables dressés, ternissant l’image de la ville, ils vendent tout : nourritures, boissons, etc. C’est comme faire une sorte de concurrence illégale à un opérateur économique légalement établi. Cela dans l’indifférence des autorités municipales. Or, on les connait promptes à poser un sabot à un véhicule mal garé, qu’à demander à trois ou quatre personnes de cesser de détruire l’espace vert public, en y exerçant un commerce sauvage. Surtout que c’est dans une zone stratégique et sécuritaire de la ville.
On espère que force va rester à la loi, pour interdire, avec rigueur, l’occupation de ce jardin public pour des ventes sauvages et le regroupement massif de gens en journée et en soirée.