Des femmes et des hommes de culture en provenance d’Afrique et d’ailleurs ont immortalisé cet instant de la capitale gabonaise.
Par Annie Mapangou
La 4ème édition du Festival international du livre gabonais et des arts (FILIGA) a pris fin ce samedi 31 mai 2025 au Musée national des Rites et traditions du Gabon, après trois jours d’intenses activités. La nouvelle rencontre de la capitale gabonaise avait pour thème: « L’intelligence culturelle à l’ère des transformations digitales». Etaient lors de l’ultime séquence, le Directeur général des Arts et des Industries culturelles, représentant le ministre de la jeunesse et des Sports, du rayonnement culturel et des arts, le Conseiller, représentant l’Ambassadeur de la République du Cameroun au Gabon ; le Représentant des Forces de Défenses et de sécurité, des Représentants du Corps diplomatique en République gabonaise et des participants. Cet évènement était placé sous le haut patronage du ministère de la culture et des arts avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la Science et la culture (UNESCO).
« Du 29 au 31 mai, nous avons eu l’énorme privilège de partager les idées, d’échanger des expériences et de célébrer des richesses culturelles qui nous unissent et nous inspirent… Nous vivons dans une époque où le digital transforme notre manière de créer, de partager et de préserver notre patrimoine culturel.» Ces mots sont ceux de Rosny Le Sage Souaga, président du FILIGA pour tirer les rideaux de cette édition 2025.
Il a salué le pays d’honneur, la République du Cameroun et a remercié chaleureusement les pays participants: le Canada, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, la Belgique, le Burkina-Faso, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Centrafricaine car, a déclaré le président, leur présence a renforcé les engagements collectifs qui sont les leurs en faveur de la culture, du dialogue et de l’échange.
Le Directeur général des Arts et des Industries culturelles, Cherile Ophely Obiang Essandone, est également intervenu pour reconnaitre que les trois jours ont été une célébration vibrante de la créativité. «Une agora où les mots, les idées, les arts ont dialogué avec les défis et les opportunités de notre époque numérique. Nous repartons enrichis, inspirés et plus que jamais convaincus que la culture est le socle indispensable pour construire un avenir harmonieux», a conclu Le Directeur général des Arts.
Au terme de ces trois jours d’activités culturelles, artistiques le FILIGA a démontré que la transformation digitale n’est pas une menace mais, un tremplin de la diversité culturelle.
La lauréate de l’édition 2025, Joly Annie Flore Assenguet Yogoulou (1) et le président du FILIGARosny Le Sage Souaga, visiblement satisfait (2).
Il y a également eu la remise de plusieurs Prix du FILIGA édition 2025.
Joly Annie Flore Assenguet Yogoulou du Groupe International GOBONI, l’une des récipiendaires a reçu le Prix du FILIGA Honneur. Heureuse d’avoir été honorée à travers cette récompense tout en remerciant toutes les personnes qui ont contribué à ce qu’elle soit nominée a déclaré que c’est la première fois qu’elle assiste à l’une des éditions du FILIGA. «Je trouve que c’est un évènement important qu’il faille vraiment promouvoir, pour justement mettre en évidence les écrits, les recherches et tout ce qui a trait à la culture, à l’écriture, à la lecture, au livre. Sachant que le livre est vraiment un point important dans une société.»
En effet, le livre permet d’accéder à la connaissance, aux savoirs et, faire sa promotion n’est que fondamental pour une société qui souhaite vraiment aller vers l’essor intellectuel, pour acquérir des compétences. Il y a également la promotion de la formation et surtout encourager les jeunes, les parents, les enseignants et tout le monde à promouvoir les langues maternelles, car elles véhiculent cette culture tant prônée.
Signalons que le Groupe International GOBONI œuvre pour faire connaître les droits humains aux personnes dans leurs langues maternelles pour qu’elles aient accès à ces connaissances qui permettent aux uns et autres, de ne plus être ignorants en ce qui concerne les droits, parce que ce sont les droits effectivement qui permettent d’avoir de l’assurance, de savoir ce que vous êtes, qui vous êtes et de vraiment faire en sorte qu’il y ait plus de respect de la dignité humaine et du respect également de la culture de l’autre.
Le Filiga a permis l’exposition des livres (1) et a mobilisé de nombreux acteurs culturels du Gabon et d’ailleurs (2).