La forte assistance aux assises nationales, lors de la cérémonie d’ouverture.

Par Annie Mapangou

Le ministère du Travail et de la Lutte contre le Chômage, organise du 11 au 14 mars avec l’appui du Bureau international du travail (BIT) et de la Banque africaine de développement (BAD), sous le très haut patronage du président de la Transition avec l’accompagnement du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) et sous la supervision du Chef du gouvernement, les Assises nationales sur l’emploi, sous le thème : ‘’Vers des stratégies inclusives et durables pour la création d’emplois décents’’, au Stade de l’Amitié dans la Commune d’Angondjé.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Premier ministre, du ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage, des membres du gouvernement, de la Représentante du BIT de l’Afrique centrale, des Représentants des organisations internationales, de la Coordinatrice du Système des Nations Unies, du Délégué spécial de la Commune d’Akanda, des partenaires sociaux et économiques et des invités.

Ces assises s’intègrent dans le plan national de développement de la Transition à travers lequel le gouvernement vise à atteindre les objectifs de création d’emplois en renforçant l’environnement des entreprises et en améliorant le système éducatif.

Ces assises ont pour ambition de dresser un état des lieux du marché de l’emploi au Gabon ; d’identifier les défis majeurs auxquels le pays est confronté afin de proposer des solutions concrètes durables, pratiques et adaptées aux réalités économiques, sociales et technologiques du Gabon. Ces assises constituent une opportunité cruciale pour passer de la réflexion à l’action. Que cela soit le point de départ d’une nouvelle dynamique sur le marché de l’emploi.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, dans son discours d’ouverture a déclaré que: « J’ai retenu dans vos interventions, une première chose et qui revient sans cesse, c’est l’inadéquation entre la formation et l’emploi. Mais, ne sommes-nous pas devant un dilemme ? … L’État a l’obligation de mettre les enfants à l’école, c’est l’engagement international, c’est l’engagement national. Le système de formation préconise et organise de plus en plus une formation de base la plus élevée possible, pour aller vers la capacité pour les jeunes de s’adapter, de se retourner, de faire autre chose. »

Ces assises doivent se pencher sur l’orientation car, si le système actuel perdure, d’ici une, deux décennies le pays va plonger dans un taux de pauvreté qui va s’accroître dans le pays, parce que de  nombreux de citoyens vont se retrouver à 60 ans sans n’avoir jamais travaillé.

Rappelons que notre pays est atypique. Nous avons un secteur, pétrolier, minier et forestier, qui est à part et le reste, les secteurs agricole, pêche, etc. Le système éducatif public est confronté à un dilemme. Il faut que les jeunes apprennent à être flexibles.

Share.
Leave A Reply

Exit mobile version
Autoriser les notifications OK Non merci