«C’est quand même curieux de constater que ceux qui demandent au Président de la République d’exclure de la gestion du pays, durant cette période de la Transition, les Pedegistes, sont eux même à l’origine du chaos dans lequel notre pays se trouve.

Sont-ils conscient que durant la période de la Transition, il n’y a ni opposition, ni majorité ? Encore que je ne connais que deux opposants au Gabon: Luc Bengone Nsi et Dr Muang Bading.

«Sont-ils conscients que le niveau de corruption dans notre pays est tel que si le Président venait à les écouter, c’est plus de 98% de la classe politique et de la société civile (homme politique, syndicaliste, activistes, etc.) qui serait marginalisée? Alors, peut-on gouverner un pays avec 02% de son élite?

«J’estime que lorsqu’on soutient vraiment un Chef, on le fait ouvertement et sans ambiguïté. On ne l’expose pas en public. On doit plutôt lui faire confiance même lorsqu’on ne comprend pas tout suite la stratégie. Car, on ne gouverne pas un pays comme une association de quartier. On n’annihile pas un système vieux d’un demi-siècle en seulement un an. Faisons preuve de bon sens. Je crois à un changement, progressif.

Le Chef est le porteur de la vision. Comme un aigle, il voit à des milliards de kilomètres, ce que nous les pigeons ne pouvons percevoir même avec un microscope !

A l’instar du peuple Hébreux, il appartient aux Gabonais de décider de retourner en esclavage en Egypte en votant pour le « Non » au Référendum, ou de saisir l’opportunité que nous offre cette liberté, pour poursuivre la marche vers Canaan et doter ainsi, notre Nation d’une nouvelle espérance en votant massivement pour le « Oui ».

Si les Gabonais ne veulent plus entendre parler des Pedegistes, ils doivent le démontrer lors des Législatives, des Locales et même des Sénatoriales.

«Mais il n’appartient pas au Président de la République de prendre une telle décision anti-démocratique.

Par conséquent, je trouve inapproprié et infondé, ce procès machiavélique à fins inavouées, qui est fait au Chef de l’Etat, alors que ce dernier ne ménage aucun effort pour préserver la stabilité dans notre pays, en associant toute les forces vives de la Nation dans ce processus de Transition.

«D’ailleurs, je tiens à exprimer ma profonde gratitude et ma grande admiration à l’endroit des autorités du CTRI, du Gouvernement et des Institutions de la Transition, pour avoir su combiner avec finesse et délicatesse, jusqu’à présent: l’unité nationale, la liberté d’expression, la démocratie, le développement, les actions sociales fortes et surtout la paix.

«Je soutiens bec et ongle, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, pendant la Transition et après la Transition sanctionnant sévèrement, lors des élections générales de 2025 (législatives, municipales) et après la Transition.

«Je vote pour le «Oui» au Référendum Constitutionnel 2024.»

(+) Chevalier de la République dans l’Ordre national du mérite gabonais; Conseiller Technique chargé du Dialogue Social du Ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts; Président de la « Coordination Nationale des Fédérations Artistiques et Culturelles » « CONAFAC »;  Vice-président National de l’Union Pour la République (UPR).

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