Par Annie Mapangou

 Le Vice-recteur, chargé de la vie estudiantine à l’Université Omar Bongo, Professeur Sylvestre Kwahou a clôturé les journées de la Campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et harcèlement sexuel en milieu universitaire, le mardi 03 décembre 2024, à la Bibliothèque de l’UOB, en présence des professeurs, des responsables des ONG, des étudiants.

Le Vice-recteur de l’UOB a dit dans son mot de clôture de cette 2ème journée que : « Nous sommes arrivés au terme de la 2ème journée de campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et le harcèlement sexuel en milieu universitaire. Au programme, il y a toujours la grande expographie qui va se poursuivre jusqu’à vendredi, il y a eu débats et une table ronde animée par les ONGs qui nous ont accompagné depuis la préparation de cette événement et pendant son déroulement… C’est l’expographie qui permet au grand public de mieux cerner la thématique des violences faites aux femmes et de mieux comprendre les enjeux, les conséquences et la nécessité de lutter contre ce fléau… La lutte doit continuer à travers la prévention mais aussi la régression… Il revient donc à chaque établissement d’élaborer en leur sein, une politique de prévention et aussi une politique de répression ; pas à travers forcément le droit pénal mais surtout par la mise en place des mécanismes disciplinaires qui existent déjà… »

Il n’a pas manqué de remercier les différents panelistes pour leurs contributions sur les diverses formes de violences, leurs causes, leurs conséquences et sans oublier les politiques de prévention et de répression. Mais aussi les différentes ONGs pour leur participation au niveau de l’organisation et du déroulement de cette campagne de sensibilisation.

Emma Prudence Mouleba épouse Mouagouadi, membre du groupe d’études et de recherche sur le genre (GREG), intervenant sur la thématique : ‘’L’impact des politiques universitaires sur la prévention et la gestion du harcèlement sexuel et des violences du genre’’ a dit que : « Ce sont des sujets qui nous touchent à double titre. Dans un premier temps, je suis une femme et dans un second temps, je suis chercheuse dans ces questions basées sur le genre, tout ce qui tourne autour du genre, ce sont mes préoccupations. Donc, c’est à ce titre que je me sens concernée, que je me sens interpellée par la thématique de cette campagne de sensibilisation.»

Poursuivant son propos, elle a indiqué que : « les violences en milieu universitaire sont avérées, nous avons tenté de faire des propositions à savoir : celle basée sur la prévention mais surtout sur l’accompagnement des victimes en proposant la mise en place d’une commission au sein des établissements de l’enseignement supérieur qui traiterons de la question, des plaintes notamment et, de l’accompagnement des victimes. Étant donné que nous sommes en milieu universitaire, les membres ne seraient être que des universitaires. A la seule différence, cette commission serait structurée, encadrée par sans doute un arrêté ministériel.»

Notons que seule l’expographie va se poursuivre jusqu’au vendredi 06 décembre et va s’étendre à tous les autres établissements qui détermineront les dates respectives. Donc, il y aura l’Université des sciences et de la santé, l’École normale supérieure, l’Institut des sciences des technologies, l’Institut universitaire des sciences et de l’organisation et également l’Université des sciences et techniques de Masuku.

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