Par A.N

Les rideaux sont tombés ce mercredi 5 juin au palais des Sports et de la Culture de Petit-Paris à Libreville, sur la première édition du Festi School, avec sur la scène, la prestation des champions des neuf provinces du pays dans le domaine de la culture et des arts. Ils se sont rivalisés de talents, plus de deux heures durant, devant de nombreux membres du Gouvernement et du Gouverneur de l’Estuaire et d’une assistance nombreuse.

En effet, la Ministre de l’éducation nationale, de la Formation professionnelle, chargée de la formation civique, Camélia Ntoutoume Leclerq, avait à ses côtés, le ministre de la Santé, Adrien Moungoungou ; la ministre de la Fonction publique, Louise Boukandou Moussavou ; ainsi que Madame le Gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise  Dikoumba. Les réactions de ces hautes autorités, par des applaudissements nourris, lors des passages de ces jeunes enfants sur le podium, sont suffisantes pour valider l’intérêt de la relance des activités socio-éducatives dans le milieu scolaire.

L’assistance a été fort enthousiasmée par le talent exprimé par les champions provinciaux. Ils ont démontré qu’en plus de leur capacité intellectuelle, ils peuvent aussi tenir une scène de spectacle et procurer du plaisir au public, comme le font déjà leurs ainés, mamans ou papas. Qu’ils peuvent valoriser notre patrimoine culturel. Si c’est pour la détection des talents, le public nombreux du gymnase de Petit Paris,  a vu de toutes les couleurs. Il y en a à revendre.

D’abord les jeunes scolarisés savent chanter l’Hymne nationale la Concorde, et même dans les langues vernaculaires (fang, nzebi, punu, etc,). Ce qui a surpris plus d’un ! Ensuite, sur la scène, de nombreux groupes socio-culturels de différentes provinces se sont relayés ; la prestation des majorettes, chants des chorales, le slam, le hip-hop, les notes de cithare, n’étaient pas en reste. «Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, nous a instruits de faire revenir les activités socio-éducatives en milieu scolaire, c’est fait», a reconnu la ministre de l’Education nationale.

VALORISER LA CULTURE GABONAISE : Avant de préciser que «Festi School» vise l’éclosion des talents, de permettre la créativité, le savoir-faire, mais aussi de  réveiller tous les talent qui sommeillent en nos enfants.

«Le Festi School qui est un spectacle fait par nos enfants et pour nos enfants. Il a permis la découverte des talents qui viennent des neuf provinces. Ils ont en commun cet amour pour la tradition, la culture ; au-delà du de tout et de notre thème de cette année uni dans la Concorde, nous développons des valeurs essentielles sur la fraternité, la cohésion, l’esprit d’équipe, l’amour pour le prochain», a relevé Camélia Ntoutoume Leclerq.

Reconnaissant que c’est valorisant pour ces enfants-là, les encadreurs, les professeurs qui s’occupent de tout  ce qui est artistique et culturel. Et qu’il s’agissait d’un «rendez-vous du donner et du recevoir, la fierté des Gabonais, la fierté de valoriser notre culture, notre identité»

Intervenant au nom de ses camarades festivalier, David Jonathan Elona, a vivement remercié Mme la ministre de l’Education nationale, pour avoir initié cet évènement qui permet désormais aux représentants d’un grand nombre d’établissements du pays de se retrouver, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le président de la Fédération des activités socio-éducatives a, pour sa part, rappelé les différents décrets et arrêtés qui ont été pris par les plus hautes autorités, pour la mise en route du Festi School. L’intervenant n’a pas manqué de noter le parcours des champions provinciaux avant d’arriver à Libreville pour le final.

«L’objectif est de valoriser notre patrimoine culturel », a noté le président de la fédération.

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