Une situation qui interpelle les autorités de la ville avant l’irréparable.

Câble de notre correspondant

Gérard Minko

Le phénomène, s’intensifie depuis quelques temps, dans la belle cité de Nkoum Ekiègn (Oyem, ville située au nord du pays à 600 km de Libreville la capitale). Les malades mentaux, tout sexe confondu, livrés à eux-mêmes envahissent les rues. D’Akoakam en passant par Tougou-Tougou, la Foire, le Centre-ville, Adjougou, Ngouéma, etc.  Le cliché est sombre, car ces déséquilibrés y circulent en haillons, parfois en tenue d’Adam, soit à la recherche de la nourriture, soit pour faire la manche.

Ce fait qui prend de l’ampleur laisse les populations perplexes quant à l’issue de ce genre de cohabitation dangereuse, entre ces psychiatrisés et de paisibles citoyens.

Il s’agit d’une sorte de cohabitation qui s’est installée d’une manière durable, sans que les pouvoirs publics n’y prennent garde! Hubert Nguema Essono, Chef d’Unité Santé Mentale en poste au Centre Hospitalier Régional d’Oyem (CHRO), sa calculatrice en main, relativise en parlant d’une vingtaine qui squatte ici et là dans la ville: sous les vérandas des administrations publiques. C’est le cas patent de cette vieille femme qui a pris ses quartiers à la Direction Provinciale des Ressources Humaines du Woleu-Ntem, tout comme l’autre qui s’est établi jalousement sous la Tribune Officielle.

Ils sont nombreux ceux qui prennent leurs plaisirs à la belle étoile, ou parfois sous des abris bus, transformés en abris de fous. Il est temps que les autorités s’y penchent, afin de réprimer cet état de fait qui prend désormais des proportions inquiétantes dans la cité. C’est un danger qui guette en permanence les paisibles des citoyens, de croiser à tout bout de champ, des gens qui ont perdu la raison. Et l’on dénombre une majorité de jeunes.

Au regard de cette recrudescence des malades mentaux, des conséquences ne manquent pas comme cette folle qui s’illustre à la casse de pare-brise des véhicules ; elle arrache parfois les sacs à mains aux femmes !

A titre de rappel, en 2006, un compatriote, un certain TH, paix à son âme, victime d’un fou qui avait fait usage d’un coup de machette pour l’assommer. Plus personne ne voudrait revivre une si sombre histoire à Oyem.

Alors que les autorités se réveillent, avant qu’il ne soit trop tard !

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