Une vue de l’assistance lors de la présentation sur l’importance de la régulation dans le secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique à Arambo.
Par Annie Mapangou
L’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE), en collaboration avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a organisé, très récemment, la première édition de la ‘’Journée de sensibilisation des usagers du service public de l’eau potable et de l’énergie électricité’’, à l’initiative des plus hautes autorités, sous le thème : «L’importance de la régulation dans le secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique», à l’immeuble Arambo.
Cette première édition s’est déroulée en présence des représentants du ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques et de la réforme des institutions, du Conseiller du Chef de département de la Primature, des Directeurs généraux de l’administration publique, des secteurs eau et énergie et des consommateurs.
Cette journée a été l’occasion de rassembler les consommateurs autour des principaux acteurs de ce secteur.
Le Directeur général de l’ARSEE, Emmanuel Berre a dans son mot de circonstance, déclaré que : « Le contexte impose à tous de développer une ‘’nécessaire complémentarité de nos activités’’ afin de déployer des solutions durables à la crise et surtout perceptibles et palpables sur la durée, pour la population. Notre paradoxe énergétique se caractérise par un potentiel très élevé en hydroélectricité qui, à elle seule suffirait à alimenter l’ensemble du pays et à exporter si nous interconnexions nos réseaux électriques mais, nous produisons au thermique et/ou gaz de manière isolée… Quant à l’accès à l’eau, l’abondance de ressources reste compromise par la nécessité d’une nouvelle canalisation depuis Ntoum et la réparation des fuites dans les quartiers.»
Le docteur Okouni Domenelith, président du Conseil d’Administration de l’ARSEE a, quant à lui précisé qu’un «système de régulation est défini comme la combinaison d’institution, des lois et des processus qui permettent à un gouvernement de contrôler les décisions d’exploitation et d’investissement des entreprises fournissant des services d’infrastructures. »
Le Conseiller du chef de département de la Primature a pour sa part fait savoir que « Cette journée vient à point nommé… elle vient informer le public sur les réformes en cours. La procédure de traitement des réclamations, le règlement des services mais aussi des acteurs institutionnels du secteur de l’eau et de l’électricité… »
« Comme le dit un adage populaire l’eau est source de vie. Il en est de même pour l’électricité. Et d’ailleurs pour produire de l’eau potable, il faut de l’électricité. Les deux sont donc des ressources vitales pour notre survie mais, jouent également un rôle crucial dans la santé de nos écosystèmes, de nos économies et de nos sociétés. Depuis des décennies, ces secteurs sont confrontés à plusieurs difficultés. Il y a entre autres, la vétusté des installations, la rupture de la chaîne d’approvisionnement en matière de branchement, une sous-traitance malheureusement non maîtrisée… », a fait savoir le Conseiller Chef de département à la Primature.
Il est à noter qu’ARSEE assume son rôle de régulateur en dépit d’une insuffisance de moyens financiers face à l’importance des défis (20 personnes pour contrôler tout le pays). Par ailleurs, elle est en attente de l’adoption d’un cadre législatif adapté garantissant des ressources propres et formalisant les sanctions.
Nos images: L’assistance (1), Mme le Conseiller chef du département à la Primature (2), le Directeur général Emmanuel Berre (3) et le PCA de l’ARSEE, le docteur Okouni Domenelith (4).