Par Annie Mapangou

Après la tenue des travaux à l’issue de cette journée internationale de lutte contre la corruption, ce lundi 9 décembre 2024, sous le thème : « La lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite dans le secteur des transports », le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Nestor Mbou a clôturé ces moments, en présence des membres du gouvernement, des institutions, syndicats et des invités à l’immeuble Arambo.

Dans son mot de clôture, le président de la Commission de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Nestor Mbou a déclaré : « La Journée internationale de lutte contre la corruption édition 2024 portant sur ‘’La lutte contre la Corruption et l’enrichissement illicite dans le secteur des transports’’. Je voudrais remercier tout ce qui ont, durant cette journée consacré leur réflexion sur les thématiques que sont la corruption et l’enrichissement illicite dans les secteurs terrestres, maritimes, aériens et ferroviaires… Le secteur des transports n’est pas exempt de corruption. Vos éclairages pertinents permettront, j’en suis persuadé à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement de mieux aborder à l’avenir les situations délictueuses auxquelles elle devra faire face en vue de combattre la corruption dans ce secteur. La qualité des communications et la profondeur des thématiques abordées combinées aux contributions des participants nous ont permis de mieux cerner les risques de fraudes et de corruption dans le secteur des transports… »

Selon Nestor Mbou, la lutte nécessite un engagement collectif de tous les acteurs de la société, y compris le gouvernement, la société civile et le secteur privé.

Dans la corruption, il y a une multitude d’intervenants notamment, les agents publics/privés, les policiers, les douaniers, les militaires, etc. Il faut impérativement exhumer le Conseil interministériel de la sécurité routière, dont le dernier remonte en 2015. C’est cette plateforme qui renferme l’ensemble des administrations, entre autres celles des transports, de la défense, de l’éducation nationale, de la santé, etc. que ce genre de situation peuvent être réglées. Il est important de revoir les missions, les attributions qui correspondent avec l’actualité afin de les adapter au contexte actuel.

Le président du Syndicat national des agents administratifs et des conducteurs (SYNAATEC), Cyrille Gaston Ndoudi Ledoumou, propose des solutions pour éradiquer le fléau entre les taximen et les agents de forces de l’ordre en appliquant la loi et la rigueur. Selon lui, lorsqu’un taximan a été victime d’une corruption de la part d’un policier, celui-ci doit pouvoir l’identifier auprès de ses supérieurs afin qu’il soit sanctionné. Maintenant, dans le cas où le taximan commet une infraction, on peut mettre des mécanismes pour lui retirer le permis de conduire et, cela pourra emmener tout le monde a être en règle afin d’éviter de proposer au policier les pots de vins.

Signalons que la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite n’a pas vocation à juger les justiciables, vu qu’elle ne dispose pas d’un tribunal. La loi lui confère les prérogatives de mener des investigations, des enquêtes avec les Officiers de police judiciaire (OPJ), la gendarmerie les contre ingérences. Une fois l’enquête bouclée, le rapport est transmis au procureur de la République qui est habilité à mettre en mouvement l’action publique.

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