,Les formateurs, Josiane Matene épouse Ogoula (à droite) et Maitre Ananda Dieudonné Nang Eko (à l’extrême gauche) très attentifs aux exposition des enfants.

Par AN

Josiane Matene épouse Ogoula de 3MJ Consulting, était au-devant de la scène samedi dernier, pour animer un atelier de formation des enfants entre 7 et 18 ans, en leadership et de développement personnel. Cette rencontre avait pour cadre, l’Espace Holistic Human Gabon; et avait pour  thème: «Les clés pour développer la confiance en soi et le leadership dès l’enfance ». Elle était épaulée par Maitre Ananda Dieudonné Nang Eko.

Les quelque vingt enfants qui ont effectué le déplacement, pour ce premier acte de formation, sont repartis comblés des enseignements reçus. Les jeunes apprenants se sont montrés réactifs lors des échanges. Ils ont fait des propositions, en vue de l’amélioration de l’état actuel du Gabon. Il s’agit des secteurs clés tels que l’environnement, des routes, l’éducation, les violences en milieux scolaires, etc. Pour chacun des sujets relevés,  ils ont proposé des solutions. Prenant d’entrée la posture de leaders du Gabon de demain que «3 MJ consulting» vient de mettre en chantier.

«Notre atelier de samedi dernier avait pour but de donner les clés aux enfants, pour développer leur confiance en soi  et leur leadership. En réalité, l’objectif à long terme, c’est de pouvoir créer  une communauté d’enfants leaders pour pouvoir conduire la prochaine génération. C’est une communauté d’enfants à qui on va donner des valeurs ; surtout des outils de développement personnel, d’épanouissement,  des outils de gestion des projets, des outils de leadership, des outils de gestion financière. Ils vont avoir un panel d’atelier tout au long de l’année 2025 et leur sortie officielle en tant que leader ce sera en fin 2025 », expliqué a expliqué Josiane Matene épouse Ogoula.

«Nous avons clairement défini c’est quoi la confiance en soi ? et nous leur avons dit que c’est le fait pour chacun d’être convaincu de ses capacités et de pouvoir travailler au quotidien, pour renforcer cette confiance en soi. Qu’elle ne s’acquière pas éternellement. Même lorsque vous l’avez déjà, vous devez vous entourer des personnes qui vous motivent. Vous devez pouvoir être avec des gens qui vous donnent envie d’aller de l’avant. Sinon votre confiance va s’affaiblir. Aussi, on leur a appris à se dire déjà entre eux des mots bienveillants, et dire autour d’eux des mots bienveillants aux autres», a fait savoir la formatrice.

Dans l’après-midi, le travail  de fond a porté sur le leadership, la définition de ce terme, pour savoir ce qu’est un leader. Ce qui a amené les animateurs à interroger les enfants sur le modèle d’inspiration de chacun.

Quatre groupes de travail en place : «Les enfants ont clairement dit que  les parents étaient leur sources d’inspiration. Qu’après chacun selon sa passion, aimaient les jeux vidéo, ceux qui aimaient le football,  Chacun a pu définir une personne qui l’inspirait. Et derrière nous avons vraiment voulu qu’ils puissent travailler à créer des projets, des projets pour leur environnement. Chacun a commencé par déjà dire le projet qui lui tient à cœur de façon individuelle.»

Quatre groupes de travail ont été  constitués à partir de la vingtaine d’enfants prenant part à la formation. «Ils ont eux-mêmes choisi sur tous les projets qui ont été proposés, quatre projets qu’ils ont voulu développer et trouver eux-mêmes les solutions. Ils ont traité des questions sur l’environnement. Beaucoup trouvaient que dans leurs écoles il n’y avait pas de poubelle. Qu’il fallait en mettre. Certains ont proposé des projets pour améliorer le Gabon. Parce qu’ils ont une vision pour le Gabon qu’ils voudraient améliorer, à travers ses infrastructures, ses routes, la qualité de ses enseignants, on a parlé de ça aussi », a relevé  la formatrice, faisant l’économie des travaux à notre média.

«Ils ont parlé des violences en milieu scolaire. Eux-mêmes, ils ont trouvé des solutions, en parlant des polices scolaires à mettre sur pied.  Qu’il fallait signaler à la surveillance dès qu’on observe un cas. Ils ont fait savoir que beaucoup d’enfants s’adonnaient à la consommation de stupéfiants, comme les «Kobolos», qu’il fallait les dénoncer», a-t-on retenu de la réflexion des participants.

On s’est rendu compte que chacun avait un beau projet de pâtisserie et de viennoiserie. Notant que ce qui se fait comme viennoiserie n’est pas à la hauteur. Une proposition a été faite pour remédier. Il convient de noter que la restitution s’est faite devant les parents et où les enfants ont pu leur dire ce qu’ils ont appris tout au long de la journée.

«Les enfants ont tenu à ce qu’on se sépare avec l’une de leur passion, certains ont dansé, d’autres ont chanté. C’est sur cette bonne note et après une pause déjeuner, une pause gouté ensemble, qu’on s’est séparé avec la satisfaction . Les parents étaient très contents de savoir que les enfants apprennent ce genre de chose dès leur bas âges. Les parents ont dit que s’ils avaient la chance d’avoir ce type de contenu lorsqu’ils étaient plus petits, ils auraient gagné en temps. Ils ont souhaité que le type d’atelier soit mis en place pour les accompagner eux parents avec les mêmes outils, a conclu Madame Ogoula.

Share.
Leave A Reply

Exit mobile version
Autoriser les notifications OK Non merci