Une photo de famille des participants pour immortaliser l’évènement.

Par Annie Mapangou

Le programme intégré d’alimentation en eau potable et d’assainissement de Libreville (PIAEPAL) a organisé un Atelier de validation du rapport d’impact du scénario de mobilisation des ressources en eau sur les stratégies de valorisation des mesures appropriées, sous la direction du ministère de l’Énergie et des ressources hydrauliques, ce mercredi 18 décembre 2024, à l’hôtel Nomad, en présence du représentant de la Banque africaine de développement (BAD), des représentants des ministères du gouvernement de la Transition, d’une délégation de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), des directeurs de différentes directions.

L’objectif de cet atelier était de présenter un plan de gestion de ressources en eau avec les impacts qui vont avoir sur les ressources, sur l’environnement et l’impact socio-économique.

Le chef de mission et consultant du Bureau d’étude Studi international, Sihem Benab Dallah a présenté le 4ème rapport de l’impact du scénario de mobilisation de ressources en eau sur les stratégies et la valorisation des mesures appropriées. Ce rapport comporte également les aspects juridiques et institutionnels liés au plan de ressources en eau.

Ce rapport compte 5 axes. Il s’agit de : 1. Assurer un accès équitable et durable à l’eau potable et au service d’assainissement à l’horizon 2030 – 2. Mobiliser et valoriser les ressources en eau pour une gestion en eau, pour une gestion intégrée et durable des ressources hydrauliques à l’horizon 2030 – 3. Protection de l’environnement, de la biodiversité et lutte contre la dégradation des ressources naturelles à l’horizon 2030 – 4. Améliorer les connaissances et le suivi des ressources en eau à l’horizon 2030 – 5. Améliorer la gouvernance de l’eau et communiquer sur les bonnes pratiques en termes de gestion des eaux à l’horizon 2030.

Le Directeur de la prévention des pollutions et de l’amélioration du cadre, Liliane Megneng Me Ngoghe épouse Ngoungou et Représentant la direction a souligné que : « La direction générale de l’environnement et du développement durable est partie prenante de la gestion en eau et la gestion dans l’assainissement des ressources et des structures de l’assainissement parce qu’il y a des enjeux dans la gestion des déchets, des eaux usées, du changement climatique. Nous participons à cet atelier pour apporter notre contribution et pour pouvoir mieux travailler avec les parties prenantes pour une bonne gestion en eau au niveau de l’assainissement et dans le cadre de la gestion des ressources en eau, étant donné que nos missions aussi c’est la préservation de la ressource. »

Toutefois, il est important de prévoir une sensibilisation à l’endroit des jeunes mais également au sein des administrations publiques, en vue de palier au phénomène du gaspillage d’eau et de la pollution de l’environnement.

Cette étude est divisée en 3 phases. La 1ère phase a été réalisée. Il s’agit de la collecte revue documentaire. La seconde phase quand à elle consiste aux travaux de terrain, donc d’investigation de terrain et visite d’une dizaine de localités (Ntoum, Kango, Port-Gentil, Mouila, Tchibanga, Mayumba, Bitam, Makokou, Moanda et Koula-Moutou) au Gabon. La 3ème phase est consacrée à la conception de l’étude pour la cartographie de ressources en eau et l’installation du cycle eau.

Nos images: Liliane Megneng Me Ngoghe épouse Ngoungou, Directeur de la prévention des pollutions et de l’amélioration du cadre (1); Sihem Benab Dallah, cheffe de mission et consultant au Bureau d’études Studi international (2).

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