Les lauréats du court métrage ont été honorés.

Par Annie Mapangou

 Le Comité d’organisation du Festival international Cinéma et liberté de Libreville a tiré le rideau sur la deuxième édition ce samedi 28 juin 2025 à Libreville, sous le thème : « Cinéma et bonne gouvernance en Afrique », en présence des représentants des ministres de la Jeunesse, des Sports, du Rayonnement Culturel et des Arts, chargé de la Vie associative et de la Communication et des Médias, du Représentant du Directeur général de l’Institut de l’Image et du son (IGIS), des pionniers du cinéma et d’un public diversifié.

Du 22 au 28 juin 2025, ce festival a tenu des activités tant à l’Université Omar Bongo (UOB) qu’à la Baie des rois. Et, Chaque soir,  il y avait des projections de films à la Baie des rois avec un public composé d’au moins 100 personnes.

Avant les différents discours, il y a eu la remise de prix aux trois lauréats du concours d’art oratoire ainsi que ceux du Concours du court métrage.

Le concours de l’art oratoire était axé sur 4 critères : l’éloquence, la présentation, la ponctualité et les références. Ainsi, les huit finalistes, trois lauréats ont été retenus. Il s’agit de :

  1. Céfora Mboumba : qui remporte un trophée, un billet d’avion pour un séjour d’une semaine en Turquie et d’une enveloppe d’un montant de 50.000 F CFA.
  2. Jéhojada : a reçu un montant de 50.000 F CFA et des gadgets.
  3. Mendome Privat : il a également reçu une enveloppe d’une valeur de 50.000 F CFA et des gadgets.

Le concours du court métrage était basé sur 8 critères : l’originalité en rapport avec la thématique, la mise en scène, le jeu des acteurs et un ensemble d’éléments techniques liés à la production qui sont : la lumière, le cadrage, le montage, la qualité du son et le talonnage qui renvoie à la couleur et des images. Ainsi, à côté de ses huit indicateurs, cinq ont été définis pour permettre aux membres du jury de donner des points (très-bien, bien, assez-bien et passable). Ces courts métrages traitaient des problématiques bien connues de la société gabonaise.

Céfora Mboumba a été la meilleure au concours d’art oratoire et remporte un trophée (1) et le Secrétaire général du ministère de la Culture lors de son intervention (2).

Sur cinq finalistes, trois ont été retenus, à savoir :

  1. Le cahier des anomalies : Réalisateur Teshene Miller : qui remporte un billet d’avion pour un séjour d’une semaine en Turquie pour une semaine.
  2. La norme : le réalisateur Benoit Baderhwa, a reçu une enveloppe de 100.000 F CFA de la part du Comité d’organisation.
  3. Les rouages du système : du réalisateur Fred Doukaga, qui lui a remporté une enveloppe d’un montant de 250.000 F CFA parce que son court métrage a été plébiscitée sur la plateforme ‘’les Studios perspectives’’ et a recueilli un maximum de like et de vues en ligne.

Le représentant du ministre de la communication et des médias, Jean Claude Mpaka a clos le festival dont le ministre a eu une écoute profonde de la cause commune bien que les pouvoirs publics ne peuvent pourvoir des réponses positives à toutes leurs sollicitations et a ainsi déclaré que : « C’est donc l’opportunité pour les ressources privées de se mettre en avant pour prendre une part active notable dans le processus de création et de production des œuvres cinématographique de chez nous. »

Le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports, du Rayonnement Culturel et des Arts, chargé de la vie associative a indiqué que : « A travers ce festival, c’est aussi le Gabon qui affirme sa place sur la scène culturelle internationale en portant haut les couleurs d’un cinéma libre, engagé et profondément durable. Le cinéma n’est pas seulement un art mais aussi un acte. Un acte de mémoire, un acte de résistance, un acte de transmission. »

Pour le Secrétaire général, les films qui ont été découverts tout au long de ce festival, nous ont confronté aux réalités parfois dures de notre époque : conflit, injustice, silence brisé mais aussi un espoir, à la beauté des cultures et à la dignité des peuples.

Retenons que, dans un monde en perpétuel bouleversement, le cinéma est un témoin, un cri, un pont entre les hommes. Il donne une voix à ce qu’on n’écoute pas assez. Il éclaire les zones de l’ombre, il interpellé et réconcilie. Le thème de la liberté au cœur de ce festival n’est pas un choix anodin. Il est un appel, un appel à défendre la liberté d’expression, la liberté de création, la liberté d’opérer, de dire et de montrer. Cette liberté, nous devons la protéger partout et plus particulièrement dans le  continent africain.

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