Par AN

Du Gabon, en passant par le Congo Brazzaville, le Cameroun, le Sao Tomé et Principe, l’Angola, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, l’Allemagne, l’Autruche, la République Tchèque, la Grèce, le Portugal, l’Italie, l’artiste-peintre et sculpteur Michelle Nze, a toujours été constellée, d’étoiles lors des expositions de ses œuvres. C’est  d’ailleurs aussi à juste titre qu’elle a été reçue récemment par le Vice-Président de la Transition, Joseph Owondault Berre, qui lui a témoigné les encouragements de la Nation gabonaise, pour ses états de service.

Dans le milieu de l’art gabonais avec une prédominance au masculin, se frayer un passage en tant que femme n’a pas été chose aisée. Michelle est presque la seule femme qui, depuis plus d’un quart de siècle, a su faire front et imposer son talent, partager son savoir-faire. Elle porte bien haut le Vert-Jaune-Bleu, à travers le monde.

Artiste-peintre et Sculpteur Top one gabonaise est connue et estimée en Afrique Centrale depuis les années 90. Elle est avec ses œuvres d’arts à travers différentes expositions en Afrique, Allemagne et en Autriche, etc.

N’est-ce pas qu’en 2000, l’artiste se distingue déjà, en obtenant le Prix Nelson Mandela (Nelson Mandela Children Fund)  à l’Expo Universelle d’Hanovre en Allemagne. En novembre 2003, le Bundestag, Parlement Fédéral Allemand a acquis un de ses tableaux.

En tant qu’artiste cosmopolite, Michelle Nze est dans le souci permanent de faire connaitre les valeurs intrinsèques de l’Afrique Noire Contemporaine en Europe. La sagesse africaine et ses nombreux voyages constituent sa source d’inspiration. Ses thèmes de travail sont : la Naissance, la Vie, la Mort et le Monde Métaphysique. Sa philosophie est de s’élever spirituellement et intellectuellement et transcender les préjugés.

D’une justesse incroyable, Michelle met en exergue l’art profane et l’art sacré, à travers une description du monde visible correspondant au monde séculier d’une part, et celle du monde invisible dans ses dimensions mystiques et religieuses, d’autre part. À cet effet, un culte aux ancêtres et au monde divin y est rendu.

La «Number One» de l’art gabonais au féminin, voudrait préparer la relève, transmettre ce qui est innée en elle aux peintres en herbe. Elle voudrait créer un Verger d’Art  pour former, soutenir la création jeunesse, très riche et dense, développer la sensibilité artistique des plus jeunes.

Pour lancer ce projet, Michelle aurait besoin d’un appui de l’Etat. En effet, si le Gouvernement subventionne  les clubs, parce que ces derniers disposent des joueurs pouvant défendre les couleurs nationales. Les artistes peintres devraient eux aussi bénéficier d’une aide, d’autant qu’ils portent eux aussi à l’international, le flambeau national !

De son expédition allemande, Michelle a produits plus de cinq cent pièces disponibles actuellement dans son atelier à Angondje. Elle veut compter sur un élan du Gouvernement ou d’autres compatriotes, pour les acquérir et égayer leur espace de travail ou leur cadre de vie.

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