Par Annie Mapangou

 Le sénateur Jean Rémy Yama, a tenu une conférence de presse, ce dimanche 26 janvier 2026, à la salle Privat Events, au quartier Louis, pour présenter le vaisseau de son nouvel engagement qui est le Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), en présence des membres de ce nouveau parti politique.

Considéré comme un parti de lumière, le PNTP a pour objectif de chasser les ténèbres qui chaque jour prennent de l’ampleur. Ainsi, les membres de ce parti, sachant qu’ils ne sont pas les seuls hommes de lumière au Gabon, appellent au rassemblement de tous les hommes de lumière.

Intervenant, le sénateur a énuméré les trois points que le PNTP revendique : « Les espérances de la Conférence nationale de 1990 ; l’héritage de la République, avec la Charte des Libertés de 1990 et la Constitution de 1991 ; le souvenir de Martine Oulabou de 1992 et de Louis Patrick Hassan Mombo de 2021, martyrs de l’éducation nationale, et des grandes conquêtes sociales des travailleurs de 1993, 1994, 2006 et 2015, avec le retour du syndicalisme, la révision du Code du travail, l’augmentation du SMIG et le Nouveau système de rémunération au niveau de la Fonction publique. »

Le PNTP s’approprie également les grandes batailles politiques et intellectuelles pour la liberté et la justice, des évènements de la Gare-routière à Libreville aux contestations post-électorales entre 1993 et 2023. Ce parti a aussi ajouté celle de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Jean Rémy Yama n’a pas manqué de rendre publiques les ambitions de ce nouveau parti politique qui sont d’actualité : « Pour les travaillistes, l’être humain est un être doué de raison, libre, un être social qui grandit de sa relation aux autres, ouvert à toutes les potentialités. C’est pour cela que les conditions, dans lesquelles il vit, sont essentielles. Bâtir un Gabon nouveau et meilleur, respectant la dignité de la personne humaine, garantissant une redistribution équitable des richesses, le travail et la protection sociale pour tous et assurant la sauvegarde de l’environnement, est la tâche première des travaillistes, celle qui motive un engagement renouvelé pour le progrès au fil des générations, par-delà les moyens mis en œuvre, qui, eux, se formulent différemment dans le temps selon les enjeux et les problèmes. La social-démocratie au Gabon veut être une pédagogie de l’action, une promesse d’avenir pour le Gabonais. C’est ce vaste courant d’idées qui inspire la devise du PNTP : ‘’Amour – Travail – Progrès’’. »

Le sénateur a lancé un appel solennel aux Gabonais à se rassembler dans le PNTP, quel que soit leur origine et leur classe sociale : « Je n’ai pas changé et avec l’aide de Dieu, je ne changerai pas. Mes convictions sont restées intactes ainsi que mon engagement, ma détermination à défendre la justice… Je suis le même, qui avait dit au procureur de la République en 2023 que ‘’la prison n’est pas faite pour les chiens, elle est faite pour les hommes et je suis un homme. Mandela est resté 27 ans en prison, il en est sorti. Quel que soit le temps que vous allez me garder, je finirais par sortir’’. »

S’adressant à ses proches et à toutes personnes qui lui sont chères, qui craignent pour sa vie, il a déclaré que : « Mon bonheur est dans ce que je fais car je suis heureux lorsque je défends les valeurs de dignité et de justice, hier dans un syndicat et aujourd’hui dans un parti politique. Je vous exhorte à la prière pour que notre créateur, le Dieu de l’univers tout entier, puisse me protéger, lui qui a mis ces valeurs en moi. »

Selon les membres du PNTP, ils placeront Dieu au centre de ce parti afin que les hommes des ténèbres qui seront facilement identifiables par les critiques destructives qu’ils véhiculeront et leur volonté de détruire le PNTP soient ébranlés.

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